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2014-04-16

Prisonniers des pirates! Colonia del Sacramento, Uruguay, le mercredi 16 avril 2014

Pendant qu'on arpente les petites rues de la petite ville de Colonia, on aperçoit le phare au centre de la vieille ville qui permet d'avoir une vue sur l'ensemble de celle-ci (juste à côté de la petite tête de Véro sur la photo ci-dessous).

Un peu plus tard, on décide de monter le phare pour voir la vue. Pour assumer cette décision purement touristique (je suis sûr que les locaux ne le font jamais), il ne nous reste plus qu'à monter les mini-escaliers qui tournent et ça y est, nous voilà au sommet.

C'est jolie cette vue sur le Rio Plata d'un côté et sur la vieille ville de l'autre. En plus du soleil qui est au rendez-vous, on peut admirer le tout au son de la musique d'un guitariste qui performe dans le village. Clément est tellement heureux qu'il décide de se transformer en "Super Touriste" pour fêter sa victoire sur l'escalier!

Au bout d'un moment, Cléro s'aperçoit qu'ils sont seuls en haut du phare. On scrute le paysage et ses habitants, et ses touristes... Bon allez, il faut continuer l'exploration! Ça semble un peu bizarre que l'on ne rencontre personne qui montent pendant que nous descendons les mini escaliers du phare mais bon c'est aussi bien ainsi parce que rencontrer ici ça ne serait pas évident!

Ah ben, la lumière de l'entrée est éteinte, il fait donc plutôt noir ici derrière ces grosses portes... La petite caisse avec la monnaie remplie d'argent d'Uruguay est là, bien en vue sur le petit comptoir sans surveillance, et la grosse porte... est barrée (qc) / fermée à clef (fr)! Coudon! (qc) / Merde alors! (fr) Ils nous ont oublié là! Le petit monsieur aurait quand même pu prendre la peine de regarder en haut en quittant son phare! Il se seraient ben vite rendu compte que y'avait deux bozos qui étaient encore en haut! Bon on est en plein milieu de l'après-midi (d'ailleurs, qui décide de fermer un phare à 14h?), vas-tu falloir qu'on remonte en haut et qu'on appelle à l'aide!?! Non mais imaginez la scène, en haut du phare à crier à travers la ville!

C'est gros les verrous d'une grosse porte... pas de panique, en regardant de plus près, on réussit à déverrouiller de l'intérieur en forçant un peu (vous inquiétez pas, on n'a rien défoncé)... Ahhhhh liberté! À notre sortie, le voisin d'en face nous regarde sortir un peu étonné. Holà, avec un grand sourire de Cléro! On n'a rien voler là, ce n'est pas de notre faute si on a été oublié! Le voisin appelle le gardien de phare pour lui dire de se ramener, puis nous fait signe qu'on peut y aller. Bon, disons que ce sont des gens relax les Uruguayiens!

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