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2014-06-20

Chili: les bons plans pour économiser

Général
- Contrairement à d'autres banques, les "banco Del estado" n'imposent pas de frais de retrait pour les cartes étrangères.
- contrairement à d'autres pays sud-américains, les prix des bus ne sont pas négociables. Par contre ils varient selon l'horaire que vous achetez, et selon le moment auquel vous l'achetez. La compagnie Turbus s'est souvent révélée le meilleur deal, mais pas toujours ;-)
- Magasinez particulièrement pour des bus de nuit, ils sont parfois moins cher et permettent d'économiser des nuits d'hôtel.

Isla Chiloe
- Il est possible d'explorer la majeure partie des îles et des églises avec les bus locaux (certaines parties sont fréquemment desservies, d'autres moins).

Pucón

Santiago
- C'est une grosse ville, on a fait du couchsurfing, facile à trouver.
- Le métro est très étendu et pas trop cher. Pas besoin d'acheter la carte de transport pour le prendre. Le tarif varie (plus cher aux heures de pointe)
- Plutôt que de payer des tours, vous pouvez vous rendre à plusieurs vignobles en transport en commun (généralement métro + bus) par contre il vous faudra obtenir la carte de transport en commun pour payer les bus. On a pris le métro puis marché.
- Le "Centro Cultural Palacio La Moneda" est moitié prix avant midi
- Au marché de poisson, pour trouver le restaurant au meilleur rapport qualité-prix, cherchez ceux remplis de chiliens et pas au centre du marché.

Valparaiso

Île de Pâques
- L'île est très chère, amenez toute votre nourriture (il n'y a pas de restrictions dans l'avion). L'eau est potable sur l'île, mais elle a un drôle de goût.
- Vous pouvez explorer toute la zone autour du village à pied. Et même vous rendre à la plage de Anakena via la côte nord en une journée de marche (retour en stop via la route).
- Le stop (fr) / le pouce (qc) fonctionne bien sur l'île, avec les locaux! (Les touristes vous prendront bien plus rarement, il y a quand même des touriste japonais qui nous ont pris).
- Vous devrez probablement louer un véhicule pour compléter votre visite. Un scooter pour 1-2 pers., ou une voiture pour 3-5 pers. Magasinez, on a eu un deal pas cher pour la voiture de l'année d'avant (la pas neuve quoi...). Les quads (fr) / quatre roues (qc) sont au même prix que les voitures, et donc pas vraiment utiles...
- l'entrée au parc est chère (CH$30.000). On vous la demande à deux endroits, soient le village cérémonial Orongo (joli) et la carrière de Moai Rano Raraku (immanquable et inoubliable). Vous ne le savez pas de moi, mais il est possible de rentrer sur les sites sans contrôle en dehors des heures normales (8h à 18h de mémoire).

La Serena

Vicuña / Pisco Elqui
- La visite / dégustation de la pisqueria Fundo Los Nichos (la plus vieille du pays) est gratuite. A 3km de Pisco Elqui, en vélo ou en stop.

San Pedro de Atacama
- Lorsqu'on a cherché, les bus pour San Pedro étaient chers et peu fréquents. Selon vos horaires, il peut être plus pratique et moins cher d'aller à Calama et de là prendre un autre bus local pour San Pedro (le trajet Calama - San Pedro vaut entre CH$2000 et 3000 selon l'horaire). Même chose quand vous repartirez.
- Si vous êtes un peu en forme, vous pouvez louer des vélos pour faire les activités les plus proches (Pukara de Quitor, Laguna Cejar et Tebinquiche, Valle de la Luna, Valle de la Muerte...). Le loueur le moins cher était pour CH$3000/6h ou 5000/j, sur Gustavo Le Paige entre Calama et Domingo Atienza. Le proprio est un ancien militaire et les vélos sont très bien entretenus!

Iquique
- Le marché couvert est le bon endroit pour des jus de fruits et des encas pas cher (empanadas, ou encore mieux des ceviches dans des petits tupperwares dans la section poisson)
- Prenez le bus local proche du marché pour aller à Humberstone et revenir

Arica
- Prenez les collectivos proche du terminal de bus pour aller visiter la vallée de Azapa.

365 midis #38: Isla de Pascua, Provincia de la Isla de Pascua, Chile, le mercredi 21 mai 2014

Deuxième jour sur l'île de Pâques, Véro et Clément entreprennent la randonnée de la côte nord. Dix heures de marche pour les emmener de Hanga Roa (la capitale mégapole de 3.300 hab.) au sud de l'île jusqu'à la plage de Anakena au nord de l'île. La côte nord de l'île de Pâques est un lieu désespérement abandonné à la nature, coincé entre l'infini océan (la première île la plus proche est à 2000km, le Chili est à 3700km) et la pente escarpée du volcan Maunga Terevaka (le plus haut de l'île). Les paysages sont magnifiques, les falaises tombent à pic dans l'océan et on y découvre des îlots noirs de cette tranchante pierre volcanique (photo du haut), des grottes ouvertes sur l'océan (photo du bas) et des sites archéologiques de Moai déchus et de pétroglyphes! Somptueux!

365 midis #37: Isla de Pascua, Provincia de la Isla de Pascua, Chile, le mardi 20 mai 2014

L'ÎLE DE PÂQUES!!! Finalement arrivé dans l'île la plus reculée et la plus mystérieuse des sept océans! Mais que représentent ces fameux "Moai", ces statues à la tête disproportionnée qui scrutent inlassablement le ciel? Quelles guerres fratricides ont entraîné la destruction de la majorité de ces statues sacrées entre les venues des premiers explorateurs sur l'île? En haut Véro se recueille devant un Moai déchu, en bas Clément partage sa photo avec le premier Moai réérigé que Véro et Clément ont eu le privilège d'admirer.

2014-06-19

365 midis #36: Santiago de Chile, Santiago, Región Metropolitana de Santiago, Chile, le lundi 19 mai 2014

De retour à Santiago pour une brève journée (avant de s'envoler pour l'île de Pâques!), nous voilà en train d'explorer quelques musées (enfin en fait un seul car les autres sont tous fermés le lundi...) puis d'aller profiter du marché central, que l'on peut admirer dans les deux 365 midis d'aujourd'hui, pour se taper un bon petit ceviche! (du poisson cru "cuit" dans le jus de citron, hmmmmmmm!)

2014-06-12

L'ascension du volcan Villarica!... Et la terrible descente!

L'article sur Pucón décrit une bonne partie de l'ascension qui aura duré 5 heures pour arriver au sommet à 2847 mètres. Le voici le fameux:


Mais voici quelques impressions supplémentaires...mon expérience disons...Pendant l'ascension, sans vouloir paraître "vantarde", après 2 heures, tout va vraiment bien et c'est moins difficile que je l'avais imaginé. Je trouve même le groupe un peu lent, et les pauses plus longues que j'en aurais besoin! Sûrement que les 2 semaines de trekking en Patagonie nous ont bien préparé! Je suis en pleine forme!


On choisit de partir avec le guide plus rapide. Là ça niaise pas! On dépasse pleins de groupes. J'ai envie de faire mes propres traces dans la neiges et de ne pas être derrière le guide mais il m'avertit de le suivre derrière! ok ok... La dernière heure de montée est cependant... super épeurante (qc) / effrayante (fr)! Pour moi,  ce n'est pas le souffle qui manque, mais ma peur des hauteurs me rejoint et mon cerveau me dit: plante bien tes pieds dans la neige! Ne tombe pas! Je me dis même que je ne comprends pas qu'autant de gens sans entraînement puissent faire cette ascension... Je suis sûr que plein de gens abandonneront...


On est arrivé! Wow que c'est beau! Et bien j'avais à moitié raison, le reste de notre groupe arrive presqu'une heure plus tard, donc pour le cardio, ça va. Mais il ne manque que deux personnes, qui ont fait demi-tour. Franchement j'imaginais qu'il en aurait manqué plus!

Je vais voir le cratère, je m'approche pas trop, bien sûr ma petite peur des hauteurs ne me le permet pas, je me sens mal si je vais trop près... Clément lui est toujours rendu partout sur le bord des précipices, je me sens mal juste de le voir! Ça paraît que la montagne n'était pas dans mes activités d'enfance, mais lui oui!



J'aime bien les photos sautés si vous n'avez pas encore remarquez, merci au photographe et son bon timing! 
Et maintenant, la descente. Et bien là, Véro, la fille qui montait et dépassait tout le monde... Elle fait moins la fine! Je descends, et je sens la panique monter doucement, il faut que je me contrôle, mais je me dis quand même que c'est "crissement" (qc) / vachement (fr) à pic et jusque-là j'avais réussi à ne pas trop y penser pendant la montée, mais pour la descente impossible de ne pas trop y penser... Le vaste paysage est là pour me rappeler à quel point on est haut même si je me concentre à fond sur mes pieds! Ça me rappelle la sensation que j'avais eu la première fois que j'ai fait de l'escalade en pleine nature avec ma sœur. J'étais montée très rapidement, mais un coup en haut, impossible de regarder la vue, et même de descendre! J'ai fini par descendre mais un peu plus et le prof venait me chercher! Mais là, personne ne peut descendre pour moi, je dois le faire seule!

Clément voit que je capote un peu et essaie de m'aider... Et là le guide me voit, me regarde et me dit en anglais: "toi, viens derrière moi". Je me retourne même si je sais très bien qu'il parle à moi parce que je suis toute penchée en train de descendre à 4 pattes presque... "euh qui ça, moi?" "Oui toi, t'as pas la bonne technique pour descendre. Viens derrière moi." "Non non ça va". Mais il insiste. "Ok ok jarrive"... Je passe devant le groupe et me voilà derrière le guide. Il me remontre la technique. Ah oui ça va beaucoup mieux! Et c'est moins forçant pour les cuisses, qui commençait à être en feu! Et c'est vrai que c'est rassurant d'être derrière le guide... Ouf ça va mieux! Bon mon orgueil en a pris un coup parce que la brésilienne à côté que j'avais jugé moins sportive que moi, elle descend sans trop de problème on dirait... Mais eh, ça m'apprendra à juger! Bientôt, la luge et la glisse vont commencer... Ah ça j'en j'aurai pas de problème! Le pire est fait, maintenant c'est plus facile, amusant et c'est beaucoup moins forçant! :)




Mais après tout ça quand même, à l'arrivée, je suis tellement contente de moi! Fière de m'être contrôlée, et surtout de ne pas m'empêcher de vivre de superbes expériences à cause de mon vertige. Cette journée restera bien gravée dans ma mémoire, et je sais que je vais continuer de faire de telles ascensions, parce que j'adore les émotions fortes, et parce qu'il faut vaincre ses peurs parfois pour faire les plus belles expériences!



Mystérieuse et merveilleuse Île de Pâques, Chile

Nous voilà à l'aéroport à Santiago, en attente de notre vol pour l'île de Pâques! Excitant tout de même cette destination, une île mystérieuse avec des énormes statues de grosses têtes...!

Notre vol est retardé de 2 heures. Bon, super! La bonne nouvelle: on peut aller manger gratuitement dans un buffet à volonté de l'aéroport! Et un buffet à volonté pour un Backpacker qui compte les sous... C'est la joie! On a mangé à reprendre toutes les calories perdues à tant marcher!

On prend finalement notre envol vers 20h, pour 5 heures de vol. Et oui, quand même 5 heures de vol! C'est à 3700 km du bout de terre du Chili et à 2000 km de la prochaine île (Pitcairn en l'occurrence), ou à 4000km de Tahiti. Pour se rendre à l'île de Pâques, ou Rapa Nui en langage des natifs, il faut prendre un vol de Santiago de Chile ou de Tahiti, ou de Lima (peu fréquent). Donc il n'y a pas 10 000 moyens de se rendre sur cette île isolée du pacifique! Nous y arriverons vers minuit.


En bon Backpacker que nous sommes et sachant que nous sommes en basse saison, nous n'avons pas réservé d'endroit où dormir (ce qui est fortement déconseillé en haute saison), en fait on a essayé mais les hostels qu'on a contacté n'ont jamais répondu à nos emails. La connexion n'est pas très bonne sur l'île... On s'enlignait vers le camping, mais il y avait plusieurs bed and breakfast à l'aéroport à vouloir nous accueillir. On choisira d'aller "Chez Oscar", ce qui s'avèrera un très bon choix. "Chez Oscar" n'est pas une traduction, c'est vraiment le nom de son B&B. Oscar parle français, comme l'île est accessible par Tahiti, certains locaux ont appris le français. Nous avons une chambre à 2 pour à peine plus cher qu'un dortoir, mais avec déjeuner (Qc)/ petit déjeuner (Fr) inclus par rapport au dortoir, alors ça le vaut! Et le lendemain à la lumière du jour, on verra que c'est très beau chez oscar et que le déjeuner est très bon!


La ville principale, et seule ville, de l'île est Hanga Roa, avec environ 6000 habitants. La température est semblable toute l'année, première constatation: il fait beau et chaud! Je sors les shorts du sac-à-dos, yes! Ça change du sud de l'Argentine! 

Premier jour, nous partons en exploration à pied, où nous verrons nos premières statuts de ces gigantesques et énigmatiques têtes, les fameux "moaï". Wow impressionnant! (plus un chien errant, comme il y en a plusieurs).



Ah et si on ne s'en souvenait pas...on est vraiment sur une île du pacifique!



Nous allons au musée où est expliqué la culture et les rites religieux de ces anciens habitants, et les multiples théories sur comment ces énormes statuts ont été transportées les unes à côté des autres, et se tiennent debout, face vers l'île (certaines sont tombées avec les années).  


Nous allons voir le site de Vinapu où des moai sont tombés. Certains possèdent des chapeaux, de grosses pierres rondes rouges posées par dessus la tête, et d'autres non. On dit que les chapeaux représentent la coupe de cheveux de l'époque. Voilà Clément derrière un gros chapeau tombé. Imaginez que ça c'est juste la taille du chapeau!





 Et surtout, ne pas piétiner les moai!



Nous montons le volcan Rano Kau. En plus d'avoir une super belle vue sur l'île, on a une vue du cratère incroyable près de l'océan. On en fait le tour!




On va visiter le joli petit village du temps de ces anciennes civilisations. Les entrées sont très étroites comme vous pourrez constater... 


Puis, premier merveilleux coucher du soleil sur l'île. 


Le lendemain, nous partons marcher le long de l'ouest de l'île. À partir de Ahu Tepeu, il n'y a plus de chemin pour les voitures et la seule façon de se rendre à la superbe plage Anakena de ce côté de l'île est de parcourir la quinzaine de kilomètres de nature à cheval ou à la marche. Notre budget de backpacker nous a permis de faire ce bout de l'île... à la marche bien sûr! Et vraiment, aucun regret pour ces 5 heures de marches magnifiques à longer l'île et à avoir une vue du bord de l'île avec le pacifique. Des cavernes, des fleurs, des palmiers, un bord de mer spectaculaire... 









Nous arrivons à la plage, qui est, rien de moins qu'une plage de rêve! Du sable fin, des palmiers, l'océan, des fleurs, et des Moai à chapeaux! On s'etait imaginé se baigner mais c'est la fin de la journée et le vent s'est levé. Fait que (qc)/ Du coup (fr) il fait un peu trop frette, mais nous reviendrons!





Le soir, on relaxe Chez Oscar. Que de vent! Il dit qu'il n'y a pas eu de tel vent depuis des mois! Mais ce n'est pas désagréable, car il fait quand même chaud, et nous sommes bien à l'abri du vent sur son patio couvert. Et là Oscar se laisse aller. Il raconte pleins d'histoires, il dit que les gens de l'île sont des gens "Alegre", tout le monde est heureux! Personne n'est pauvre, mais il y a de paresseux quand même... Il divertit bien ce Oscar. On a pu constater en effet que les gens sont très heureux ici, les locaux sont très gentils, et ils sont très altruistes avec les piétons. Ils te laissent passer et te prennent en stop. Comme l'ont fait ces gentils locaux qui nous ont laissé embarqué dans leur boîte de pick-up!


Le lendemain, pas chanceux, il pleut sur l'île! On voulait louer un scooter pour notre dernier jour sur l'île qui est demain, car pour tout voir il faut quand même un véhicule pour une journée. Mais pour ne pas perdre notre journée, on loue plutôt une voiture en début d'après-midi. On va voir le merveilleux site du parc national, Rano raraku, la carrière de Moai où est regroupé le plus grand nombre de moai. Très impressionnant!










On visites tous les autres sites que l'on n'a pas vu encore, notamment Ahu Tongariki, un autre incroyable site avec 15 Moai tous alignés, où nous retournerons le lendemain pour le lever do soleil, ce qui est un incontournable.



Et voilà un autre beau coucher de soleil avec des moai.



Dernier jour sur l'île de Pâques, réveil à 6h, on va voir le levé du soleil à Ahu Tongariki avec les moai. Je laisse les photos parler d'elles-même...





On va ensuite voir le seul site de moais qui font face à la mer plutôt qu'à l'île. 



Puis on monte le volcan Maunga Terevaka pour avoir une vue....et du vent, ça va avec! 



On retourne sur la plage pour finir la journée, et pour reprendre notre baignade dans le pacifique! Comme dans un rêve! On nous avait dit que l'eau était très froide mais finalement c'est très bien! On s'endurci au froid ou le paysage suffit à apprécier pleinement le moment présent, allez savoir!





Ce petite séjour de 5 jours aura passé bien vite! Mais heureusement a été suffisant pour tout voir et en prendre plein la vue! Notre avion est le soir. Bye bye île mystique et retour sur le continent!

Sous le charme de Valparaiso, Chili

En bordure de mer, Valparaiso est une ville unique en son genre. Ville remplie de rues à monter (ou donc à descendre, un petit rappel de San Francisco), on devra d'ailleurs affronter une bonne pente montante avec nos sac-à-dos pour trouver notre auberge! Mais les pentes ne sont pas ce qui rends Valparaiso unique, c'est plutôt son côté artistique qu'on retient. Des graffitis, absolument partout! Mais attention, de beaux graffitis, vraiment des œuvres d'art! Et partout, sur les murs des édifices, maisons, escalier, poteaux... Il y a tellement de beaux dessins qu'on ne sait plus qu'elle photo prendre!




On l'avait bien dit, même les poteaux sont uniques.


Et que dire des escaliers! Une petite envie de jouer au piano!


Ou une envie de glisser? Pourquoi pas.




Nous avons profité d'un autre visite guidée gratuite de la ville, celle-ci s'appelait "tour for tips", et oui il y a de la compétition dans les visites guidées gratuites. Comme souvent, ce tour commençait à la populaire Plaza de armas, nous étions là un jour de célébration où nous avons eu la chance d'entendre des tambours militaires toute la journée...


Ce tour nous a amené dans toutes sortes de belles rues et de superbes petits recoins. Comme il y a plusieurs collines, on peut aussi trouver dans la plusieurs une vingtaines de petits ascenseurs qui remonte les collines pour quelques sous. 


On a aussi goûté à des alfajores fait maison chez Don Pedro! Il fallait lui dire bonjour pour un gagner un gratuit!


L'alfajor est un petit dessert très populaire en Amérique du Sud, genre de double biscuit avec du Manjar au milieu. Le Manjar au Chili est le dulce de leche de l'Argentine. Ça goute la crème sucrée, le lait et le sucre étant les principaux ingrédients. Le Manjar est un peu différent du dulce de leche (c'est en tout cas ce que disent les chiliens, mais on n'est pas encore sûr d'en quoi c'est différent, mais bien sûr les 2 sont sucrés!) Parfait pour les dents sucrées comme nous! N'allez pas dire à un Chilien que le dulce de leche est meilleur, car comme tout bon voisin, la compétition Chilien-Argentin est bien là! Qui fait le meilleur vin, le meilleur dessert, qui sont les plus gentils... Petit truc pour bien s'adapter, ce sont ceux dans le pays où vous vous trouvez!

Le building ci-dessous, notre petit guide étudiant nous a dit qu'il était passé par là un vendredi après-midi et que des gens étaient en train de le repeindre en blanc. Et le lundi matin, voici le résultat final:


Un artiste très populaire du Chili a aussi fait cette œuvre qui représente le fameux Pablo Neruda.


On a également vu que certaines maisons sont victimes d'incendie...voir ce système d'électricité c'est pas si étonnant!


Attention Valparaiso n'est pas qu'une belle ville remplie d'art, il y aussi beaucoup de pauvreté et il faut être vigilant le soir. 
Deuxième journée à Valparaiso, on rejoint nos amis allemands et on se promène encore dans la ville où on ne cesse de repérer de belles peintures!


On va voir l'autre maison de Pablo Neruda, mais seulement l'extérieur cette fois, et on marche tout le long du port, qui nous mènera vers des quartiers plus riches, et avec moins de graffitis. 




Le soir on essait une spécialité locale, la "Chorillana". C'est un peu comme notre poutine (que je m'en ennuie!): des frites, du fromage, de la viande soit chorizo, bœuf ou poulet ou tout ça, oignons caramélisées, un œuf et petites sauces qui différent d'un endroit à l'autre. Hummmmmm. C'est tellement consistant que c'est un bon plat à partager à 4! (Danke Kathy! Danke Claudio!)



Il est temps de reprendre le bus pour Santiago maintenant, car notre vol est le lendemain pour l'île de Pâques!

D'ailleurs, ce soir-là, on essaiera notre 2ieme couchsurfing, et oui on est en feu! Et il s'avèrera qu'on aura encore plus d'affinité avec notre hôte, qui s'apprête à partir 2 ans en moto de Ushuaia à l'Alaska, petit roadtrip!