Pérou: les bons plans pour économiser!

En général:

- Négociez négociez négociez. Les marchés, les chambres d'hôtel (surtout si vous restez plusieurs nuits). La majorité du temps, vous pouvez obtenir 10%, voire 20%. (Si vous obtenez plus, c'est qu'on essayait de vous avoir avant ;-). Ou bien vous pouvez marchander sur les services (qu'ils en offrent plus pour le même prix). Vous ne pourrez toutefois négocier que si l'offre est supérieure à la demande...

- plus il y a d'intermédiaires entre vous et le tour opérateur final, plus vous paierez cher.

- vous pouvez trouver des auberges / hostals moins cher que les recommandations des guides si vous prenez avec les locaux. Et également parfois des rabais si vous NE réservez PAS via les sites hostelworld et similaires (ils doivent payer des commissions pour ces sites qu'ils peuvent vous offrir en rabais). Si besoin, réservez directement avec eux par email ou par téléphone.

- les marchés sont très souvent un bon plan pour manger bon et pas cher

- il vous faudra emporter votre papier toilette partout!

Tacna

- ne cédez pas aux sirènes des rabatteurs dans les gares de bus, allez voir directement les guichets des compagnies de bus pour les prix sans commission.

Arequipa

- tour colca

Nazca

- On à réussi à avoir un bon prix pour survoler les lignes de Nazca. On n'a rien acheté d'avance (surtout pas à la gare de bus) et on est arrivé très tôt à l'aéroport. On a négocié directement au guichet des compagnies aériennes qui étaient toutes là, et prêtes à être arrangeantes pour remplir leur avion! Attention toutefois, je ne tenterai peut-être pas ça en saison haute.

Huacachina

- Pour le tour dune en buggy / surf des sables, le prix varie d'une agence à l'autre pas à cause du buggy (qui est très similaire pour tout le monde), mais en fonction de la vraie ou fausse planche de surf. La vraie est une planche de snowboard authentique, la fausse à été construite à la main avec des straps en scratch pour tenir les pieds et offre beaucoup moins de contrôle! La fausse est bien suffisante si vous êtes débutant, la vraie ne vaut le coup que si vous êtes bons en snowboard!

Lima

- Les transports en commun sont pas chers du tout si vous arrivez à parler un peu espagnol. Le ligne de bus rapide sur la voie rapide est très efficace!

Huaraz

- On a adoré notre auberge Akilpo et les conseils des frères propriétaires pour organiser nos ballades!

- Attention, quand il s'agit d'organiser des tours en montagne, le moins cher (fr) / plus cheap (qc) n'est pas toujours le meilleur. La réputation du guide devrait primer!

Trujillo

- utiliser les transports en commun pour aller visiter les sites de ruines et la plage, beaucoup moins cher que les agences touristiques!

Cuzco

- il y a plusieurs marchés à souvenir permanent en ville qui offre la plupart des souvenirs du pays pour des prix très compétitifs et presque déjà négociés.

Machu picchu

- voir notre article (lien à venir 

Brésil (et Iguazu Argentine): les bons plans pour économiser!

En général:

- Le prix des bus interurbain n'est pas négociable (contrairement à d'autres pays d'Amerique du Sud) mais il varie pas mal selon l'horaire et il est facile de les vérifier sur internet (plusieurs sites existent pour cela).

Iguaçu (BR) / Iguazu (AR)

-Il est moins cher de dormir du côté argentin que brésilien de la frontière.

Aussi si, comme nous, vous arrivez backpacker avec votre gros sac à dos du côté brésilien: On avait laissé le matin nos sacs à dos à la consigne à côté de la gare routière, afin de se balader la journée, revenir les chercher le soir avant de traverser la frontière. Mais on a découvert qu'on aurait épargné un aller retour à la gare routière à la fin de la journée si on les avait déposé à la consigne à l'entrée du site du parc d'iguaçu côté brésilien.

- Pour économiser le taxi, la ligne 120 vous emmène à l'entrée du parc Iguazu.

- Si vous êtes un petit groupe (genre 4-5), engager un taxi pour vous emmener visiter d'un côté et l'autre des chutes pourrait être similaire en terme de prix aux transports en commun et beaucoup plus rapide (en particulier à la douane).

Rio de Janeiro

- Le transport pour aller voir le corcovado en van (fr) / vanne (qc) vaut moins cher les jours de semaine que le week-end (fr) / la fin de semaine (qc) (en basse saison seulement)

Bolivie: les bons plans pour économiser!

En général:

- Négociez négociez négociez. Les marchés, les chambres d'hôtel (surtout si vous restez plusieurs nuits). La majorité du temps, vous pouvez obtenir 10%, voire 20%. (Si vous obtenez plus, c'est qu'on essayait de vous avoir avant ;-). Ou bien vous pouvez marchander sur les services (qu'ils en offrent plus pour le même prix). Vous ne pourrez toutefois négocier que si l'offre est supérieure à la demande...

- plus il y a d'intermédiaires entre vous et le tour opérateur final, plus vous paierez cher.

- vous pouvez trouver des auberges / hostals moins cher que les recommandations des guides si vous prenez avec les locaux. Et également parfois des rabais si vous NE réservez PAS via les sites hostelworld et similaires (ils doivent payer des commissions pour ces sites qu'ils peuvent vous offrir en rabais). Si besoin, réservez directement avec eux par email ou par téléphone.

- les marchés sont très souvent un bon plan pour manger bon et pas cher

- il vous faudra emporter votre papier toilette partout!

Sucre:

- le musée Musef est gratuit et sympathique

- pour choisir votre agence de voyage pour aller faire le cratère de Maragua, visitez notre article (lien à venir http://mondtrip.blogspot.ca/2014/07/revue-one-day-trek-au-cratere-de.html ).

Le Salar de Uyuni: depuis Uyuni ou Tupiza?

Vous pouvez démarrer votre tour pour visiter le salar de Uyuni à partir de Uyuni (la ville) ou Tupiza. Les tours à partir de Uyuni sont généralement plus courts (2 jours) et les jeeps embarquent plus de passagers (8 passagers). Grace à cela, les prix sont plus bas (typiquement 700-900 bol)

Les tours à partir de Tupiza sont plus longs (4 jours) car ils incluent le Sud Lipez, et les jeeps embarquent moins de passagers, 6 généralement. En conséquence les prix sont plus élevés (typiquement 1200-1400 bol).

Si vous en avez les moyens, on vous recommande fortement le départ de Tupiza. Le Sud Lipez est une région magnifique et très différente de ce qu'on trouve autour du salar. Durant nos quatre jours de tour Sud Lipez + Salar, à chaque seconde du voyage, nous étions face à des paysages majestueux! Cette région est tout simplement incroyable et incroyablement diversifiée d'une vallée à l'autre!

Faire le salar sans faire le sud Lipez. C'est comme aller à Paris voir la Tour Eiffel mais ne pas aller voir la cathédrale Notre-Dame (fr) / c'est comme aller à Tadoussac voir les baleines mais ne pas remonter le fjord du Saguenay (qc).

Madagascar: les bons plans pour économiser!

Trip de 7 jours Antsirabe - rivière Tsiribina en pirogue - Tsingy - Allée des Baobabs:

Les prix annoncés en début de conversation sont de 350€ facilement négociable à 300€. Si vous voulez une meilleure offre, il faut tomber et discuter directement avec le guide qui vous emmènera (ça peut alors descendre jusque 250€ voire peut être mieux si vous négociez mieux que nous). Si vous ne discutez pas directement avec le guide, la commission fait difficilement descendre en dessous de 300€.

Un bon tuyau pour ce trip-là: Essayez Désiré Rabemanantsoa (compagnie DiscoverMad) voir s'il est disponible. C'était notre guide, il était génial, un de nos meilleurs guides à vie! Il est joignable à l'Hôtel des Baobabs à Antsirabe, ou bien au +261-33-12-232-08 / +261-34-10-145-77, ou bien discovermad@yahoo.com. (Ne croyez l'histoire négative du forum lonely planet qui a été écrite par une de ses ex-clientes complètement folle! Il vous racontera l'histoire, elle est bien drôle)!

365 midis #101: Camino Inca & Cráter de Maragua, Departamento de Chuquisaca, Bolivia, le mercredi 23 juillet 2014

Le 365 midis vous emmène aujourd'hui au "Camino Inca" proche de Sucre, sur la 365 midis du bas. Tout le monde connaît l' "Inca Trail" ("Camino Inca" en espagnol) qui mène de Cuzco à Macchu Picchu mais ce n'est qu'un seul des nombreux Caminos Incas qui reliaient les principales villes de l'empire inca. Les Caminos sont donc des chemins de montagne pavés, que peuvent emprunter hommes et lamas.

Dans la 365 midis du haut, Véro affronte l'eau frette des rivières de montagne! Nous passerons l'après au cratère de Maragua (qui n'est pas un vrai cratère). Nous vous invitons à lire l'article ici (lien à venir) pour admirer cette gigantesque formation géologique.

365 midis #100: Sucre, Departamento de Chuquisaca, Bolivia, le mardi 22 juillet 2014

Aujourd'hui en haut de Sucre, la vue depuis le monastère de la Recoleta qui surplombe la vieille ville.

365 midis #99: Sucre, Departamento de Chuquisaca, Bolivia, le lundi 21 juillet 2014

Aujourd'hui à Sucre, dans la 365 midis du haut le mini arc-de-triomphe juste devant le bâtiment du pouvoir judiciaire bolivien. Dans la 365 midis du bas, les stands de jus de fruit frais au marché.

365 midis #98: Sucre, Departamento de Chuquisaca, Bolivia, le dimanche 20 juillet 2014

Aujourd'hui à Sucre le parc à la parisienne. On y trouve des jeux pour enfant en forme de dinosaure (il y avait beaucoup de dinosaures dans la région et on retrouve de nombreuses empreintes fossilisées). On y trouve aussi une réplique miniature de la Tour Eiffel, faite en véritable acier de la Tour Eiffel récupéré après une restauration de cette dernière!

365 midis #97: Sucre, Departamento de Chuquisaca, Bolivia, le samedi 19 juillet 2014

Aujourd'hui à Sucre, le 365 midis vous propose un couché de soleil depuis le toit d'une église. Pas banal n'est-ce pas? Le couvent San Felipe, aujourd'hui un établissement d'enseignement secondaire se visite après les heures d'école. Et on peut monter sur le toit de l'église pour apprécier la ville blanche! On a bien aimé marcher sur le toit tout en courbes!

PdJ: Un tour du monde, c'est découvrir des pays comme Madagascar où ton bus peut se faire contrôler ses papiers tous les 5km à chaque fois par un autre policier qui n'a que ça à faire (faut dire qu'il trouve un petit billet au milieu des papiers). Pas facile de tenir sa moyenne dans ces conditions.

Revue: Excursion au Pantanal, Mato Grosso do Sul, Brasil - 5/5 Pantanal merveilleux mais attention avec qui!

Lien TripAdvisor à venir

Lien vers l'article à venir 

Pas facile de trouver des informations sur organiser son excursion à partir de Corumba (typiquement en arrivant de la Bolivie) alors voilà quelques infos à haut niveau:

On a fait affaire avec différents intermédiaires:

Crocodile Indy Tour: 1/5, menteur mais un mal nécessaire?

Auberge de Crocodile Indy Tour: 3/5 car en travaux, mais pourrait devenir 4/5 après les travaux

Fazenda Arara Azul: 4/5 pour le rapport qualité prix. C'est basique mais parfait pour les backpackers. Attention à la logistique!

Guide Arara Azul: 4/5 genre silencieux mais sympathique au fond. Parfois "high"

Le Pantanal en lui-même: 5/5 incroyable la nature et les animaux!

En un peu plus de détails:

On nous avait prévenu: quand vous arrivez à Corumba, Indy Tour (la pire selon les forums) et Crocodile Indy Tour vont se jeter sur vous. Ne les écouter pas, ce sont des menteurs.

Et effectivement, on est accueilli à la descente du train par Indy Tour qui essaie de vendre leur salade. On les ignore.

Mais on est samedi après-midi et on découvre rapidement que toutes les autres agences de Corumba sont fermées! Pas assez de monde qui arrive au Pantanal par Corumba. Les agences ont toutes déménagé à Campo Grande ou ailleurs. Celles qui restent ici sont très spécialisées (croisière ou pêche) et en tout cas fermées le samedi.

Du coup on se dirige vers Crocodile Indy Tour...

Oscar Junior nous y accueille et propose un package complet pour initialement 610R / personne comprenant:

- bus aller à la fazenda Arara Azul (vrai prix 20R)

- 3j/2n tout inclus à la fazenda Arara Azul (vrai prix depuis Corumba 430R mais vous pouvez l'avoir pour moins cher depuis Bonito ou Campo Grande aux Ecological Exhibition hostels car c'est le même propriétaire que Arara Azul)

- bus de continuation vers Bonito (vrai prix 60R)

- nuit "gratuite" dans son auberge en attendant le départ demain matin (soit vrai prix initial de 80R / personne pour une nuit gratuite!!!!!)

Après négociation et hésitation (heureusement on avait lu sur un forum un prix de 450R pour le 3j/2n et on a poussé pour), on a baissé le prix du package à 530R.

La nuit gratuite est donc revenue à 20R/personne, un prix raisonnable.

Pour nous vendre, Oscar Junior a raconté tout et son contraire. Il ne faisait affaire qu'avec Arara Azul, c'est faux. Car il était le fils du proprio, c'est faux. Et il avait le tarif le plus bas, c'est faux.

De l'avis d'un guide sur la Fazenda avec qui on a discuté, Junior est gentil mais il dénoncerait sa mère pour vendre. D'ailleurs on n'est même pas sur que son vrai nom est Oscar (les gens le connaisse sous Junior mais avec différents nom avant).

On est pas les plus mal logés dans l'affaire. 

Trois autres personnes ont payé le prix fort à Oscar sans négocier soit 610R...

Pour l'histoire, une autre fille a acheté le même tour mais avec Indy Tour. Elle a payé le prix normal de 450R=20R bus + 430R 3j/2n, sauf qu'Indy Tour lui avait dit 4j/3n et c'est sur place qu'elle s'est rendu compte qu'on lui avait refourgué 3j/2n...

Mais au final, si on ne fait pas affaire avec eux, il faut avoir de la chance pour tomber sur une autre agence ou aller dans une autre ville (Campo Grande ou Bonito)...

L'auberge du Crocodile Indy Tour en elle-même est correct mais encore en travaux (notre porte ne fermait pas, pas de wifi, peu de meubles). Le personnel est sympathique (mais ne parle que portugais). Le petit déjeuner inclus était bien fourni.

La fazenda Arara Azul est bien située au cœur du pantanal et parfaite pour des backpackers. Basique mais efficace. Idem pour la bouffe, basique mais efficace.

Attention à la logistique, ils nous ont demandé trois fois où on continuait. On a dit trois fois Bonito. Et lorsque le van pour Bonito est arrivé, il n'y avait pas de place réservée pour nous dedans...

Le guide nous a emmené faire les excursions habituelles (pêche piranha, ballade en jeep et à pied et de nuit, tour en bateau). Il était très silencieux au début, ne parlait presque que quand on lui posait des questions. Mais ça s'est amélioré par la suite. Surtout après avoir fumé. Au fond il était bien sympathique.

Le pantanal est merveilleux. Nature et animaux partout. Il faut le voir pour le croire! Les excursions permettent d'en voir un maximum (pas besoin de faire de quoi de spécial en plus).

Le pénible achat d'un billet d'avion avec Air Madagascar

Normalement, lorsque cela survient, l'achat d'un billet d'avion est un moment magique. Quelques temps avant, on est fermement ancré dans notre réalité quotidienne. Puis on se met à rêver, tellement qu'on commence à rassembler les ingrédients: on magasine (qc) / compare (fr) les prix sur les innombrables expédia, skyscanner, kayak, travelocity et consorts. On rajoute une dose de concentration en ciblant un endroit, puis un prix, puis une date. On met des épices dessus pour le goût en remplissant le formulaire d'achat en ligne avec nos noms, prénoms, numéro de passeport, etc. Finalement on rajoute l'ingrédient magique pour faire prendre la potion: le numéro de carte de crédit. Avec beaucoup d'anxiété, on clique sur "Valider" et on patiente pendant de très lentes secondes... Quand soudain apparaît sur l'écran la phrase magique: "transaction acceptée, votre numéro de réservation est:". C'est alors l'extase, la promesse que l'on va être arraché de ce tranquille quotidien vers une destination exotique au quotidien complètement inusité!

C'est l'histoire que l'on espérait lorsque l'on a magasiné notre billet d'avion pour Madagascar. Depuis Johannesburg, un aller retour vers Antananarivo vaut 130$ de moins qu'avec South African Airways (680$ vs 810$). Quelle aubaine se dit-on!

Mais Air Madagascar nous a gâché ce moment magique.

Pour le contexte, on était au départ au Brésil, puis on est ensuite passé en Afrique du Sud lors de cette histoire qui a pris plus de deux semaines (le manque d'Internet n'aidait pas) avant de se régler!

Premier problème: le manque de fiabilité. Après avoir découvert sur des forums le manque de fiabilité dans les horaires d'Air Madagascar (parfois plusieurs heures voire jours de retard, quand il n'y a pas assez de passagers...), on a dû revoir nos dates pour éviter des connexions trop proches.

Deuxième problème: l'achat en ligne ne marchait pas! Au début, on a rentré toutes les données du processus d'achat jusqu'à la carte de crédit. Mais il refuse la carte (la première, une Visa Amazon): "paiement refusé par le marchand".

Je contacte le centre d'appel de Visa Amazon qui me dit qu'ils n'ont dans leur système aucune demande d'autorisation provenant d'Air Madagascar. Ils ne peuvent donc rien pour moi, je dois voir avec Air Madagascar.

On attend, quelques heures et on réessaie, même résultat. On attend une journée ou deux et on réessaie, même résultat.

On essaye avec une autre carte, une MasterCard CapitalOne. Au moment de la validation de la carte sur le site d'Air Madagascar, un écran apparaît qui dit qu'il faut remplir un pop-up avec des informations additionnelles. On espère, mais le pop-up n'apparaît jamais. Le paiement est refusé.

On essaie d'abaisser le niveau de sécurité du browser, même résultat. On change de browser, même résultat. On désespère...

Troisième problème: si t'es dans la m****, ils t'augmentent les tarifs. A chaque paiement echoué, cette une tentative de réservation pour le site web. A la troisième tentative de réservation consécutive, le serveur augmente intelligemment le prix du billet tout seul! Dans notre cas de 30$. Et il reste augmenté pour quelques heures. Donc pour tous les tests qu'on a dû réaliser, on ne pouvait les faire qu'à coups de deux par shot. Une ou deux fois par jour maximum. On désespère...

Quatrième problème: Pas d'agence ouverte... Malgré le fait que Johannesburg soit une destination régulière d'Air Madagascar, il n'existe pas d'agence officielle dans le centre de Johannesburg...

Bon, on s'est dit qu'ils devaient avoir quelque chose à l'aéroport de Johannesburg. Et oui, ils en ont un! On espère! Mais on a eu le tort de passer un mercredi après-midi, une heure d'affaire totalement inhabituelle apparemment car l'agence était fermée. A posteriori, on imagine qu'ils ne sont ouverts que les mardis et samedi, leur jour de vol. On désespère...

Cinquième problème: Une aide en ligne? Quelle aide en ligne? Il n'existe pas de service de chat en direct avec l'aide en ligne (ce serait trop beau). Mais il existe un formulaire d'aide en ligne quand on rencontre des problèmes de réservation et d'achat. On a écrit deux fois. On attend encore une réponse aujourd'hui. On désespère...

Sixième problème: Un centre d'appel dispendieux! On voit à les contacter directement à Madagascar. Un appel direct à Madagascar est hors de prix. On check (qc) / vérifie (fr) Skype, c'est encore 1,11$CA/mn. Entre le temps d'attente et le temps de donner toutes les informations à l'opératrice, ça va faire encore cher. On achète une carte d'appel en Afrique du Sud, ça coûte 5$CA mais ça n'indique pas dessus combien de temps on va pouvoir appeler Madagascar. Ce n'est qu'en composant le numéro qu'on découvre qu'on a droit à 8 petites minutes. De toute façon on les a gaspillé en appel vers le répondeur qui nous disait "tous les opérateurs sont actuellement occupés. Merci de rappeler plus tard. (Tut) (tut)". On désespère.

Septième problème: Soit préparer quand ça marche, sinon ça te bloque ta carte! En désespoir de cause, on a essayé avec nos cartes de secours.

Une Visa Desjardins d'abord. Arrivé au moment du pop-up récalcitrant, changement de comportement! Le pop-up apparaît effectivement! On espère! Ils demandent des informationnelles faciles, mais aussi le SecurCode?! On le connaît pas, ou en tout cas ou s'en souvient pas... Le paiement est refusé par le marchand... Et en plus une fenêtre additionnelle apparaît pour dire que la carte a été bloquée par sécurité. Il faudra qu'on appelle un peu plus tard pour la débloquer...

Mais on essaie avec notre dernière carte, une MasterCard nationale. Deuxième miracle de suite, le pop-up apparaît ici aussi. Il demande des informations additionnelles, et pas de SecurCode! On "valide". Et là on n'en revenait pas quand on a vu apparaître l'acceptation! On en pleurait et on est allé fêter ça!

A posteriori on imagine que le système d'Air Madagascar veut des cartes de crédit haute sécurité (telles que celles émises par des banques) mais pas de cartes de crédit basique (telles que celles émises par des magasins, des société de crédit, etc.). Mais ils n'ont jamais eu la bonne idée de l'expliquer sur le motif de refus...

Fait qu'on en a perdu du temps, sué du stress, et sacré (qc) / râlé (fr) après l'écran. Ce qu'on paye moins cher, on le paye quelque part n'est-ce pas?

En tout cas, on espère que les avions seront mieux! Et qu'on n'aura pas à faire un deuxième article sur Air Madagascar!

PdJ: un tour du monde, c'est inexorablement constater que où que l'on soit dans le monde, le plus stressant c'est toujours les aéroports et les gares. Ah ça vous apprend à maîtriser votre calme et rester focus!

Revue: Happy Hippo, Durban, South Africa - 4/5 cool et bonne ambiance

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Les plus

Situé proche du centre, de la plage (Golden Mile) et de l'aquarium municipal / centre récréatif

Beau bâtiment entrepôt complètement rénové. Belle cuisine équipée. Belle deco.

Grand espace central pour les rencontres.

Personnel sympathique et plein de conseils.

Prix habituel pour l'Afrique du Sud (il y a moins cher en ville mais il vaut la différence). Petite réduction pour les HI members. Peut payer par carte.

Parking gratuit

Wifi gratuit mais...

Les moins

Wifi instable (coupe souvent) au point d'en être frustrant (ça coupait même complètement entre 23:30 et 8:00)

Aller vers la plage est secure, mais allez vers le centre ne peut pas être fait à pied.

Revue: Curiocity backpacker, Johannesburg, South Africa - 4/5 Cool et artistique mais qui fait encore payer pour le wifi de nos jours?

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Les plus

Situé au cœur de Maboneng, le quartier artistique de Joahnnesburg, et pas loin du centre.

Bonne vibe à l'intérieur, et le bar accueil les artistes locaux le soir. Bon pour les rencontres.

Personnel majoritairement sympathique et donne de bons conseils

Chambre et salle de bain basique mais propre

Cuisine équipée.

Prix habituel pour l'Afrique du Sud

Wifi rapide mais...

Les moins

Wifi payant (5$ du Go, ça peut aller vite)

La zone secure autour de l'auberge est correcte de jour mais très restreinte de nuit.

On a pris le tour Soweto avec eux. C'était bien mais ça semblait cher pour un walking tour de base (45$/pers). Le guide était sympa mais nous dissuadait de rentrer dans les musées qui était normalement inclus ("juste quelques photos...")

Revue: @Renata's, Rio de Janeiro - 5/5 Great place

Very well located apartment! Three blocks from the beginning of Copacabana Beach to spend the day by the beach.

Easy access to other neighbourhoods thanks to lots of buses on Princesa Isabela just next door, and metro station five blocks away.

There is also a tourist info just around the corner.

Plus Renata helped us register to Bike Rio to wander around Copacabana and Ipanema and the lagoa. Very convenient as there are three bike stations close by the apartment.

Renata has been very welcoming and very helpful giving us much advice. 

The apartment is simple but efficient. It fits four persons in a single room.

It's calm too as it faces toward the courtyard.

There is high speed internet and it works well. And a TV too.

I would go back there anytime!

PdJ: Aujourd'hui au Swaziland, en allant au supermarché (un supermarché tout ce qu'il y a de plus moderne), j'ai vu un gros black barbu, pied nu, avec en guise de pantalon une peau de lion devant et une peau de vache derrière, et en haut une chemise et un gilet écossais sans manche! Comme quoi, on fait la mondialisation chacun à notre manière!

PdJ: Dans le parc Kruger en Afrique du Sud, on peut faire un safari avec sa voiture de ville. Je me demande ce que pensent les éléphants, les zèbres, les lions, etc. quand ils voient passer les voitures: "dis donc cette tortue géante, elle est bien colorée et bien rapide!"

365 midis #96: Sucre, Departamento de Chuquisaca, Bolivia, le vendredi 18 juillet 2014

Sucre est la capitale historique de la Bolivie. Ça a été le berceau des pensées indépendantistes vis-à-vis de la couronne d'Espagne. Et c'est le lieu de fondation de la Bolivie. Mais aujourd'hui, Sucre n'est qu'une ville de taille moyenne où ne demeure que le pouvoir judiciaire. La Paz étant beaucoup plus important économiquement parlant, les pouvoirs exécutif et législatif ont été transférés là-bas en 1898. Sucre est aussi surnommée la ville blanche à juste titre, car l'écrasante majorité des somptueux bâtiments coloniaux du centre ville sont conservés en blanc.

En haut, la place d'armes. En bas, la Casa de la Libertad où a été rédigée et signée la constitution bolivienne par le libérateur Simón Bolivar.

Sucre est également plus bas que La Paz. Du coup (fr) / Faque (qc), la température y est pas mal plus clémente et on a décidé de s'y poser quelques jours histoires de reprendre notre souffle.

365 midis #95: La Paz, Departamento de La Paz, Bolivia, le jeudi 17 juillet 2014

Dernier jour à La Paz, journée détente (enfin!). Tellement détente qu'on en oublie les 365 midis (du coup on vous remet celles du premier jour). On prépare le départ pour notre prochaine destination: Sucre! L'autre capitale de la Bolivie.

365 midis #94: Carretera de la Muerte (route de la mort), Departamento de La Paz, Bolivia, le mercredi 16 juillet 2014

Hier on visitait les sommets, on enchaîne aujourd'hui avec les tréfonds! La route de la mort est un ancien chemin inca qui relie La Paz et la région de la jungle proche. On part de 4700m et on atterrit vers les 1200m après 4h de vélo! Plus tard transformée en route carrossable pour les voitures par le gouvernement bolivien, c'est une route périlleuse, avec à peine assez de place pour deux voitures de front, et avec un mur de falaise sur la droite où il est impossible de se tasser (qc) / s'écarter (fr) et un ravin de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de mètres sur la gauche où il est impossible de se tasser (qc) / s'écarter (fr)! A l'époque où c'était la seule voie d'accès, les bus et camions passaient par là. Les croisements de véhicules relevaient de la prouesse: virage sans visibilité, croisements d'autobus, marche arrière... et plusieurs véhicules finissaient au fond du ravin. En moyenne 200 morts par an!

Aujourd'hui, il y a une nouvelle route bien plus sécure (qc) / sûre (fr) et la route de la mort ne sert qu'aux touristes pour descendre à vélo. Mais la légende continue, avec en moyenne 1 touriste mort par an depuis les 25 ans que la route est devenue une attraction touristique!

Heureusement le guide ne nous a raconté ses histoires d'horreur qu'au retour dans le bus!

Également pour l'histoire, un allemand discret serait venu s'installer ici dans une maison le long de cette route à la fin de la deuxième guerre mondiale (quand ce n'était pas encore une attraction touristique!). Plus tard identifié comme Klaus Barbie (dit le boucher de Lyon), il a aidé la dictature militaire bolivienne et aurait selon ses propres dires aidé à la capture de Che Guevara en Bolivie. Il a finalement été arrêté par la Bolivie suite aux demandes de la France et de l'Allemagne avant d'être extradié.

365 midis #93: Sommet du Huayna Potosí, Departamento de La Paz, Bolivia, le mardi 15 juillet 2014

Levé à 1h du matin, décollage à 2h du matin, et c'est parti pour 6-7h d'ascension! Armés de crampons et d'un piolet, l'ascension commence! Il fait noir et on s'éclaire à la lampe frontale, il fait frette en cr**** (qc) / il fait un froid polaire extrême (fr), l'oxygène manque, on est immédiatement fatigué dès qu'on marche, on veut faire des pauses tout le temps mais il fait trop froid, l'air que l'on aspire ne semble jamais remplir nos poumons, il faut se forcer à respirer lentement en permanence, l'eau dans les bouteilles gèlent (heureusement les guides ont des thermos de thé chaud), il faut sauter par-dessus des crevasses, il faut escalader des murs de glace, il faut affronter le vertige, le vent. Et surtout il faut s'affronter soi-même car à chaque pas on a envie de rebrousser chemin! Enfin bref, une vraie partie de plaisir! Mais lorsque l'aurore arrive vers 6h, lorsque le soleil sort vers 7h, et lorsqu'on atteint le sommet vers 8-9h, on comprend! On est sur le toit du monde, aucune montagne ne nous dépasse, on peut tout voir! Tout apprécier! Moment magique sur le trône des trônes!

En haut, Véro au début de la cordillère finale, vide à gauche, mur de glace à droite avant un autre vide.

En bas, Clement au sommet des sommets.

Bon anniversaire (fr) / Joyeuse fête (qc) Papa Couturier!

365 midis #92: Campo argentino du Huayna Potosí, Departamento de La Paz, Bolivia, le lundi 14 juillet 2014

Le camp argentin est le camp haut pour escalader le Huayna Potosí, situé juste avant le début du glacier. A une altitude de 5200m et quelques, on l'atteint en une paire (fr) / couple (qc) d'heures à peine depuis le camp de base. L'objectif de l'après-midi est donc de s'acclimater à l'altitude, de boire, reboire et reboire beaucoup, et de ne pas dormir car cela ralentit l'acclimatation. De toute façon, on va se coucher tôt, vers 20-21h car demain réveil à 1h pour décollage à 2h!!!

365 midis #91: Camp de base du Huayna Potosí, Departamento de La Paz, Bolivia, le dimanche 13 juillet 2014

Le Huayna Potosí (qui peut se traduire par "jeune Potosí") est une montagne un peu au nord de La Paz qui culmine à 6088 mètres au dessus du niveau de la mer (peut-être même un peu plus car la dernière mesure officielle date du début des années 2000). Ce Hayna Potosí n'a rien à voir avec la fameuse montagne Potosí, la plus grande mine d'argent de l'histoire du monde. Enfin la légende raconte que le Potosí et le Huayna Potosí étaient avant ensemble mais qu'ils se sont disputés car le Potosí a laissé les hommes découvrir ses richesses, du coup le Huayna Potosí est parti s'installer quelques centaines de kilomètres plus au nord (pas mal loin à marcher, surtout quand on est une montagne!).

6088 mètres! Voilà ce qu'on a signé pour grimper les trois prochains jours! Aujourd'hui premier jour acclimatation à 4900m et pratique d'escalade de glace (on va en avoir besoin pendant l'ascension finale!)

365 midis #90: Chacaltaya proche de la Paz, Departamento de La Paz, Bolivia, le samedi 12 juillet 2014

Les 365 midis du jour vous proposent d'admirer la vue depuis le sommet Chacaltaya: un pic proche de La Paz qui culmine à 5395m, notre record à date. On est en fait ici en haut de ce qui a été un jour la plus haute station de ski au monde. Un énorme glacier recouvrait alors le sommet de la montagne. Mais avec le réchauffement climatique, celui-ci a progressivement fondu pour complètement disparaître en 2009! 5395m, ça a l'air haut à monter mais en fait on peut monter en voiture jusque presque 5300m! Il ne reste qu'une centaine de mètres de dénivelé à grimper à pied! L'altitude n'est cependant pas à prendre à la légère, une fille du groupe a fait une crise face au manque d'oxygène et il nous a fallu redescendre plus vite que prévu!

Notez finalement le sommet Huayna Potosi visible au fond de la 365 midis du haut. On vous en reparle demain.

En bas, Clément aide à parachever l'inukchuk local. Ça a l'air d'être une tradition mondiale partout où il y a de la neige ou des montagnes.

365 midis #89: La Paz, Departamento de La Paz, Bolivia, le vendredi 11 juillet 2014

La Paz est un rêve pour les souvenirs. Les prix sont encore plus bas qu'au Pérou et viennent du pays en entier. On peut se faire tailler des blousons en cuir sur mesure de bonne qualité pour une centaine de dollars! Mais plutôt que du cuir, ce qui nous a interressé, en tant que canadiens, ce sont les vêtements en laine d'alpaga! (Un cousin du lama) il s'agit d'une des plus chaudes et plus douces laines. Et comme les nuits sont pas pire frette (qc) / pas mal froide (fr) dans la région, on va pouvoir en profiter très vite!

365 midis #88: La Paz, Departamento de La Paz, Bolivia, le jeudi 10 juillet 2014

La Paz est la capitale la plus haute du monde, à 3660m en moyenne. Et bon évidemment ça monte ça descend dans tous les sens! Notre première journée nous a surtout permis de découvrir une ville paradoxalement pas très belle mais attachante. Un sentiment d'être comme dans un village mais de plusieurs millions d'habitants! Par exemple sur la 365 midis du bas, observez les grands-mères qui s'installent sur n'importe quel trottoir pour le transformer en étalage de marché. Ça arrive dans n'importe quelle rue. Sur la 365 midis du haut, Véro trône au milieu de la plaza San Francisco, lieu de rassemblement symbolique pour les manifestations qui sont très nombreuses dans ce pays, presque quotidiennes en fait...

365 midis #87: Isla del Sol en el Lago Titi Caca, Departamento de La Paz, Bolivia, le mercredi 9 juillet 2014

Nous revoilà au lac Titi Caca mais cette fois-ci du côté bolivien! Nous visitons probablement la plus connue des îles du lac: la Isla del Sol (île du soleil)! Assoyez-vous bien car ni plus, ni moins que le soleil serait né ici. Enfin selon la mythologie inca évidemment. Il y a vraiment une baie d'où serait sorti le soleil pour monter dans le ciel. Et parce que la complémentarité était au cœur de la philosophie inca, une autre petite île plus proche est la Isla de la Luna, où serait née (vous la voyez venir n'est-ce pas?): la lune!

Ajoutons aussi qu'aujourd'hui l'île du soleil est une charmante île que l'on parcourt à pied du nord au sud en quelques heures. Mais à une autre époque c'était un centre religieux inca majeur habité uniquement par des prêtres et où l'on pratiquait de réguliers sacrifices en offrande à la Pacha Mama (la mère terre) pour la remercier de sa fertilité. Comme quoi heureusement que certaines traditions se perdent!

365 midis #86: Cutimbo proche du Lago Titi Caca, Departamento de Puno, Perú, le mardi 8 juillet 2014

Notre dernière visite au Pérou nous emmène à Cutimbo: des ruines pré-incas en forme de tours rondes ou carrées situées en haut de collines. Elles rappellent étrangement des tours de châteaux forts du vieux continent. Sauf que ça n'en sont pas! Les carrées étaient des temples cérémoniaux,  les rondes étaient des sépultures royales. Certains pierres arborent des bas-reliefs d'animaux sacrés, on suppose afin de protéger les lieux. La construction ne contient aucun ciment et pourtant les pierres sont si finement taillées qu'il n'y a même pas la place pour insérer une carte de crédit!

365 midis #85: Puno sur le bord du Lago Titi Caca, Departamento de Puno, Perú, le lundi 7 juillet 2014

Journée relax à Puno, sur le bord du lac Titi Caca. On a bien droit à ça une fois de temps en temps, non? On prépare notre dernière excursion de demain matin au Pérou et notre traversée vers la Bolivie dans l'après-midi. Sur les 365 midis, la vue sur Puno et sur le lac Titi Caca depuis la terrasse de l'hôtel, où l'on a droit à notre petit déjeuner le matin!

365 midis #84: Isla Taquile en el Lago Titi Caca, Departamento de Puno, Perú, le dimanche 6 juillet 2014

Nous explorons aujourd'hui l'île de Taquile et ses petits villages. Anciennement prison du temps de l'époque coloniale, elle est aujourd'hui bien plus sympathique! Toutes les îles du Lac Titi Caca sont remplies de portes comme vous pouvez observer sur la 365 midis du bas. Des arches sans portes qui ornent rues et chemins de campagne. Cela transmet une étrange impression d'intimité lorsque l'on se ballade.

365 midis #83: Isla Amantaní en el Lago Titi Caca, Departamento de Puno, Perú, le samedi 5 juillet 2014

Le plus haut lac navigable au monde! Voilà ce qu'est le lac Titi Caca! Les premiers bateaux mécaniques d'ici étaient construits en Europe, ramenés en pièces détachées à travers l'océan, puis à dos d'âne pour traverser les montagnes et finalement assemblés sur place. Comme quoi Ikea n'a rien inventé... Passé cette anecdote, ajoutons que le lac Titi Caca est magnifique. On y croise des îles flottantes villages faites en roseaux empilés et compressés ensembles sur quelques mètres d'épaisseur. Les gens s'y déplacent en gondoles faites du même matériau enficelé serré, comme vous pouvez le voir sur la 365 midis du haut. Les paysages des îles sont entièrement remodelés de terrasses en escalier, comme vous pouvez le voir sur la 365 midis du bas, servant à leurs nombreuses cultures. Ce soir nous dormons sur l'île Amantani, on y a découvert que les gens sont majoritairement végétarien (et donc nous aussi ce soir par force) car ils n'ont pas assez de place pour élever de bétail.

365 midis #82: Cuzco, Departamento de Cuzco, Perú, le vendredi 4 juillet 2014

Ce midi, pour notre dernière journée à Cuzco, on a assisté à la défaite crève-cœur de la France face à la maudite Allemagne (qc) / aux boches (fr). Bonne chance à eux pour le reste de la coupe (il vaut mieux bien perdre contre le champion que contre quiconque...). Mais bon comme on n'avait pas envie de vous montrer de photos de ça, on a utilisé ce qui nous restait d'après-midi pour finir d'explorer la ville et acheter quelques souvenirs qui abondent dans les nombreux marchés de la ville. Notamment on a élaboré une théorie que les péruviens vendaient les vêtements "traditionnels" pas cher aux touristes pour qu'on puisse mieux repérer ces derniers dans la rue et les aborder pour leur vendre d'autres attrape-touristes!

365 midis #81: Pisac, Departamento de Cuzco, Perú, le jeudi 3 juillet 2014

Dernière journée dans la vallée sacrée, nous visitons Pisac qui trône au sommet de sa montagne. Fallait le vouloir pour habiter là-haut. C'était certainement des prêtres qui voulaient se rapprocher des dieux qui ont eu l'idée de se mettre tout là-haut!

365 midis #80: Maras, Departamento de Cuzco, Perú, le mercredi 2 juillet 2014

Poursuivant dans la vallée sacrée, nous explorons différents sites notamment:

- Sur la 365 midis du haut, les Salineras de Maras: d'innombrables piscines creusées à flan de montagne et qui servent à récolter le sel qui sort de la montagne. Ce sel a été emprisonné il y a des millions d'années alors que les montagnes naissaient et emprisonnaient l'eau de mer. Il ressort aujourd'hui naturellement par certains cours d'eau.

- Sur la 365 midis du bas, Moray: de larges terrasses concentriques construites par les incas comme laboratoire grandeur nature. Ils y faisaient des tests de croissance de plantes et céréales selon différentes orientations par rapport au soleil, d'exposition à la lumière et au vent. Remarquez les escaliers plutôt ingénieux pour passer d'un niveau de terrasse à l'autre.

365 midis #79: Ollantaytambo, Departamento de Cuzco, Perú, le mardi 1er juillet 2014

On s'est levé tôt ce matin pour redescendre de Aguas Calientes vers Santa Teresa mais cette fois-ci bifurquer vers la vallée sacrée. Première étape à Ollantaytambo où trône le fort / centre cérémonial. C'est ici que les incas ont infligé une trop rare raclée aux conquistadors. Les espagnols à cheval poursuivaient des incas (à pied donc puisque ces derniers n'avaient pas de chevaux) jusqu'aux fortifications. Là les incas dans les fortifications (que vous pouvez voir au second plan de la 365 midis du bas) ont balancé des pierres sur les espagnols, technique basique certe, mais efficace. Alors que les espagnols battaient retraite, les incas ont ouvert un de leur canaux et inondé la région. Permettant de continuer à balancer des cailloux sur les espagnols.

Les survivants espagnols sont retournés chercher des renforts, qui sont arrivés quelques jours plus tard bien plus nombreux. Ils ont défait les incas qui ont dû battre en retraite plus loin dans les montagnes.