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2014-12-31

Revue: Pondok Hadi Homestay, Gili Trawangan, Indonesia - 1/5 Pas un bon début d'année! Pire rapport qualité prix!

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Les plus
Le petit déjeuner est simple (crêpe ou omelette et un jus) mais bon, quand il y en a un... (Lire la suite)
C'est tout...

Les moins
On y était pour le nouvel an. Notre première réaction était déjà mitigée:
C'était clairement la pire chambre de notre séjour, et c'était aussi la plus chère. Les prix étaient gonflés à bloc pour le nouvel an. (50$ chambre double fan - 65$ chambre double air con, quand on payait 30$ pour une belle chambre à Seminyak!)
Chambre toute petite en béton. Ça rappelle une prison. Le sol est en béton. Les murs sont décorés de tâches noires, sans doute pour qu'on ne se rende pas compte de la saleté accumulée.
Pas de drap du dessus.
La salle de bain sentait bizarre. Pas d'eau chaude.
Il y avait des cafards dans la chambre qu'on a dû écraser.
Des voisines dans une autre chambre ont eu des punaises de lit. L'une d'elle avait de grosses traces de réaction allergique sur les jambes au réveil.
Le wifi ne marchait que par intermittence.
Et pour finir mauvaise surprise: Le dernier jour était le matin du jour de l'an. Pour la nouvelle année, on a découvert à notre réveil que le petit déjeuner n'était pas inclus ce matin-là. Motif? Les magasins sont fermés, alors que le proprio a un magasin attaché à l'auberge!! Déjà pas vraiment content des autres faits au-dessus, on a demandé une réduction pour aller s'acheter un petit déjeuner. Ils ne voulaient clairement pas! Après une demi-heure de discussion tendue (ils menaçaient d'appeler la police, jusqu'à ce qu'ils se rendent compte qu'on était d'accord). A court de temps car on devait prendre un bateau, on a obtenu une réduction de 1.5$ par personne sur une nuit à 65$, ce qui ne paye même pas un jus de fruit sur cette île.

Mon conseil: allez au Bintang Bungalow qui est 20m avant dans la rue qui vient de la plage. D'autres canadiens étaient là, ils ont eu une bien meilleure chambre pour le même prix. Et des services annexes comme vélo inclus!

2014-12-27

365 midis #159: Antsirabe, province d'Antananarivo, Madagascar, le vendredi 19 septembre 2014

Journée dans la campagne autour d'Antsirabe! Nous découvrons tout d'abord la magnifique campagne qui découpe plaines et montagnes en tranches de rizières! (365 midis de droite)
Puis nous montons dans un petit volcan admirer le lac magique (365 midis de gauche). Les anciens racontent qu'il contient les âmes d'un couple local qui, tout comme Roméo et Juliette, s'est suicidé car il ne pouvait pas se marier l'un avec l'autre. Les anciens racontent également que ce lac a la drôle de particularité de baisser de niveau quand il pleut, et de monter quand il fait sec.
Nous avons également passé l'après-midi dans une fête familiale malgache bien spéciale. Cela s'appelle la cérémonie de retournement des morts. Une fête célébrée tous les 3, 5 ou 7 ans qui consiste à déterrer les ancêtres familiaux et les ré-envelopper dans un nouveau linceul. On les remercie ainsi de continuer à protéger la famille et on leur dit qu'on ne les oublie pas. C'est donc une belle occasion de fêter, boire, manger et danser tout en allant dire bonjour aux ancêtres allongés à la vue de tous en les tapotant dans leur linceul. (Pour des photos, allez cliquer sur la photo 365 midis pour explorer notre galerie).

365 midis #158: Antsirabe, province d'Antananarivo, Madagascar, le jeudi 18 septembre 2014


Le matin de ce 18 septembre, nous devons prendre le bus pour Antsirabe, une grosse ville à une paire (fr) / couple (qc) d'heures à peine au Sud de Tana. Pas la peine de réserver nous a-t-on dit, les bus - les taxis brousse comme on les appelle ici - partent régulièrement. Ce qu'on ne nous a pas dit, c'est que la gare de taxi-brousse de Tana est un exemple d'anarchie ultime. On est assis dans notre taxi (une belle 4L flambant neuve pour les standards malgaches) qu'à encore 200m de la gare les premiers vendeurs de tickets commencent à encercler et courir autour de notre taxi pour nous vendre les tickets. On a peine à descendre de notre voiture car une douzaines de vendeurs et leurs assistants, représentant cinq ou six "compagnies", nous encerclent et veulent tous absolument que l'on monte dans le bus de leur "compagnie". On comprend que les bus partent quand ils sont pleins, fait que chaque "compagnie" de bus veut absolument capturer des clients le plus vite possible pour s'assurer de partir plein et tôt. Ce moment constitue un de mes pires souvenirs de voyage, tous les vendeurs sont en train de nous crier dans les oreilles de les suivre, de nous tirer par le bras, de nous pousser dans le dos, d'attraper nos bagages pour qu'on les suivent, de nous crier dans les oreilles de ne pas faire confiance à tel autre car c'est un voleur. Ils nous séparent littéralement moi et Véro, car le vendeur d'une compagnie m'a attrapé le sac et le vendeur d'une autre compagnie pousse Véro. Ca prendra tout notre auto-contrôle pour ne pas éclater en furie, et choisir un des vendeurs avec une tête moins crosseur (qc) / arnaqueur (fr) que les autres. Le trajet se passera heureusement bien. Et arrivé à Antsirabe que vous pouvez découvrir sur les 365 midis du jour. Nous prenons l'après-midi pour organiser notre prochaine grosse expédition vers la rivière Tsiribina, les Tsingy et l'allée des Baobabs.

2014-12-26

"Contrôle des papiers s'il-vous-plait!": pourquoi un permis de conduire international est très utile!

Je vais commencer cet article par un mea culpa! Quand ma blonde (qc) / copine (fr) m'a trainé à la C.A.A. pour faire faire notre permis international, je lui ai dit que c'était une perte de temps! J'avais tort! Chérie, tu avais raison!

365 midis #157: Antananarivo, province d'Antananarivo, Madagascar, le mercredi 17 septembre 2014

Nous parcourons aujourd'hui le circuit touristique de Tana, le surnom affectueux de l'imprononçable Antananarivo. Antananarivo signifie la ville des 1000, en souvenir des 1000 guerriers car c'était à l'origine une garnison de l'empire.
Le circuit touristique nous emmène initialement tout en haut au palais royal (365 midis du bas), pour redescendre tranquillement vers le lac en forme de cœur construit par un français amant de la reine (visible au fond à droite de la 365 midis du haut).
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'en tant que blanc à Madagascar, on est le centre de l'attention! Beaucoup de regards se tournent vers nous! Comme si était des billets de 10€ sur pattes (à cause de l'influence française encore forte, l'euro est la monnaie de référence). Et dans ce jeu-là, notre communication avec les malgaches est très polarisée. D'un côté, on trouve les immédiatement sympathiques, on sent qu'ils ont le cœur sur la main. De l'autre, on trouve les tannants (qc) / saoûlants (fr) qui veulent tous te vendre quelque chose (au prix touriste évidemment) et qui te demandent 20 fois de suite si tu veux prendre son taxi / acheter ses bananes / acheter ses souvenirs artisanaux, et à qui tu dois répondre 20 fois de suite que non, tu ne veux pas de son taxi / de ses bananes / de ses souvenirs à la c**!

2014-12-25

À Bali aussi le noir est trendy!

On est au Rock Bar, dans le sud de Bali. Si vous avez un jour l'opportunité d'y aller, faites-le. Le bar fait partie du Ayana, un grand resort chic avec moultes jardins et piscines fastueusement décorés. Ils ont même une piscine à étages reliées par des escaliers chutes d'eau. À leur vue, on rêve immédiatement d'en installer dans son jardin!
Le rock bar lui-même est en bas de la falaise du resort. Il serpente étroitement entre le mur de la falaise et les énormes pitons rocheux de la plage. La musique lounge envahit langoureusement le lieu. "Paradisiaquement trendy" sont les mots qui décriraient au mieux la sensation qui s'insère lentement en vous alors que vous profitez de la vue de la mer et du bruit des vagues.
(Photo du rock bar sous le couché de soleil depuis le mini-funiculaire qui sert à y accéder)

Vu le standing de la place, la décoration a évidemment été confiée à une décoratrice professionnelle. Comme le noir est une couleur trendy en occident, et comme la clientèle est majoritairement occidentale, cette décoratrice s'est certainement dit qu'il fallait que les occidentaux se sentent chez eux dans ce coin de paradis! (Et comment peut-on lui donner tort? Tout le monde sait qu'on voyage pour se sentir chez soi, n'est-ce pas?)
Pour contraster avec la pierre gris-clair, avec le sable couleur sable rougeâtre, et avec la mer bleue-verte, on trouve donc pour accomoder la clientèle occidentale des tables noires, des chaises noires, des grands canapés ronds noirs, des grands parapluies noirs (qui malgré leur nom servent ici à protéger du soleil) et des serveurs et serveuses en uniforme noir.
Dans cette division sexiste du monde, les hommes ont encore une fois eu la chance de naître homme: ils ont droit à des chemises et des pantalons amples et qui respirent. Les femmes, pour leur part, doivent encore faire face aux exigences de beauté et sont dotées d'une robe courte moulante. Comme cette robe est noire, et comme le soleil de Bali est intense en début d'après-midi, les pauvres petites suent. Elles ont beau être balinaises, elles suent dans leur robe. On en voit les grandes traces dans leur dos.

À Bali aussi le noir est à la mode! Mais devrait-il l'être?

(Photo des petites serveuses balinaises en fin d'après-midi. Par respect pour elles, je ne les ai pas prises en photo en début d'après-midi alors qu'elles suaient dans leur robe!)

2014-12-21

365 midis #156: Antananarivo, province d'Antananarivo, Madagascar, le mardi 16 septembre 2014

Nous voilà à Madagascar! Un monde en lui-même! La première impression est très dépaysante! Antananarivo la capitale offre un spectacle ambigü! D'un côté, on trouve d'immenses rizières au milieu de la ville entre les collines sur lesquelles se concentrent les différents quartiers. Les longues lignes de découpage des champs donnent un côté zen immédiatement attachant. Les rangées de maisons, dont beaucoup sont de vieilles demeures coloniales chics, sur les hauteurs semblent des minis Mont Saint-Michel. Le contraste de couleurs avive les émotions! Plus dans le centre, on trouve les belles avenues tracées à la règle par les français, avec ses majestueux bâtiments glorifiant l'ordre républicain: la gare de chemin de fer, la poste, l'hôtel de ville!
Mais de l’autre coté, c'est sale! Pis pas juste un peu sale! Non. Vraiment sale! Les déchets (beaucoup d'emballages plastiques, de bouteilles plastiques, des bouts de polystyrène cassés) sèment des tâches de couleurs qui attirent l'œil partout dans les canaux, partout sur les trottoirs, partout dans les rigoles. Certains trottoirs en béton s'écroule dangereusement, on est constamment obligé de regarder où l'on marche. Et du tréfond de ces trous, la lumière laisse paraître ces immondices trempant dans une pâte épaisse noirâtre puante. À tout moment on peut être assailli par des odeurs nauséabondes de déchets fermentés... De proche, on constate tristement que la grande majorité des demeures coloniales se délabrent inexorablement faute d'entretien.

2014-12-14

Comment gratuitement éviter les "Cr**** (qc) / Fait ch*** (fr), on est perdu!" pendant votre voyage!

Rien ne ruine plus une ballade en ville ou à la campagne qui, à cause d'un plan trop schématique ou d'une indication mal comprise, se termine en dispute sur ton de "Je t'avais dit que c'était pas à gauche à la dernière intersection, il fallait encore continuer, maintenant on a fait 20 bornes pour rien" (j'ai sciemment omis les sacres (qc) / injures (fr) de ce dernier exemple puisque j'en avais déjà mis dans le titre...). Heureusement, il y a quelques années la technologie a permis l'invention du GPS! A-t-on suffisamment salué cette invention qui a clairement permis de réduire les statistiques de disputes de couple à travers le monde? Mais voilà, un GPS avec toutes les cartes de tous les pays du monde, ça coûte cher! Et un plan données pour votre smartphone valable à travers le monde entier aussi! Heureusement mononc' Clément (qc) / tonton Clément (fr) a quelques bons plans gratuits pour obtenir un résultat efficace!

2014-12-13

Afrique du Sud - Partie II: Cape Town, Hermanus, Cape Agulhas, Nature's Valley, Wild Cost, Drakkensberg et Prétoria.



Cape Town
Pour la 2ième parti de notre trip en Afrique du Sud, on va du sud au nord, soit de Cape Town à Johannesburg. Cape Town est une ville à saveur Européenne; beaux restos, beaux immeubles, mais attention, il faut rester vigilant! On a personnellement pas d'histoire, mais j'en connais qui en ont (incluant une histoire de vol d'un coke)!
Afin de visiter la ville et de connaître son histoire, nous retrouvons le pratique concept du free walking tour. Notre guide est très intéressant, nous discutons évidemment de l'histoire de l'Apartheid et de ses conséquences. Par exemple, les bancs de parc destinés à certaines personnes. Fut un temps où notre guide n'aurait pu s'y assoir!


Nous visitons les sites historiques et les jolis bâtiments de la ville, le quartier Bo-kaap tout coloré ainsi que la marina. 

Bo-kaap.

Pour admirer le coucher de soleil, nous nous rendons sur la montagne appelé Lion's Head (tête de lion). 

La montagne au loin avec les nuages qui flottent au-dessus, est "Table mountain" que nous irons faire le lendemain, un incontournable de Cape Town pour avoir une vue magnifique. Le dessus de la montagne est en effet assez plate pour la comparer à une table!

Pour éviter une file d'attente, nous nous rendons tôt le lendemain matin à Table Mountain, ce qui s'avèrera une bonne stratégie car lors de notre retour en fin d'avant-midi, la file d'attente est trrrrrrès longue! Et on comprends pourquoi, la vue y est vraiment incroyable. En plus, le téléphérique pour s'y rendre tourne à 360 degré tout en montant, très cool!

La petite montagne en pointe à l'horizon vers la gauche, c'est Lion's head (tête de lion).



Nous longeons la route de Cape Town, près de l'océan Atlantique, via son parc national. Nous nous rendons à Cape point et Cape of good hope (Cap de la bonne espérance), soit le poit le plus au sud-Ouest de l'Afrique. Magnifique! Quelle belle route!



C'est le bout (sud-ouest) du monde! Il vente!


Les p'tits animaux qui accompagne notre parcours.

En chemin, on fait aussi un petit arrêt à Boulders pour admirer une colonie de pingouins africains.

Les vins d'Afrique du Sud, ça vous dit quelque chose? Dans le genre pasmal bon, on s'est rendu a Frankschhoek, région des vins, qui nous a offert un autre superbe paysage, tout en dégustant de bon vins.


Hermanus
Nous quittons cette merveilleuse ville qu'est Cape Town, et poursuivons notre route jusqu'à Hermanus. Là où nous vivrons une terrifiante expérience (de notre plein gré, ne vouz inquiétez pas) mais avant, puisque c'est la région des baleines, on se fait plaisir et on les observe de la Baie. On adore (moi ayant travaillé 3 été pour des croisieres aux baleines, et Clément ayant amené plusieurs français à différentes occasions voir les baleines). Ça ne tarde pas, une maman et son petit se montrent le bout du nez (et bien plus), elles s'alimentent, se tournent de tous les côtés et tout à coup : Splash! La maman a sauté dans les airs pour sortir completement de l'eau et y retomber de tout son poids! Wow! Super phénomene, pas facile d'y assister! Quel chance! Nous faisons aussi la rencontrer du Whalecrier, ce gars dont la job correspond à crier aux baleines pour les attirer...et ensuite crier aux touristes où elles sont!



Puis nous nous rendons à Gansbaai pour participer à une activité hors de l'ordinaire : Shark diving cage! Aller plonger dans une cage avec les grands requins blancs! Jaws en personne! On est fous oui, mais on a envie de le faire!


Wow, super impressionnant, on en a des frissons juste à y repenser! Et on en est sorti vivant! ;) 

Cape Aghulas
Nous passons quelques heures à Cape Aghulas afin de pouvoir admirer son fort, et aussi surtout, se rendre là où l'océan atlantique et l'océan indien se rencontrent, au point le plus au sud du continent Africain! Au cas ou vous vous poseriez la question, non l'eau ne change pas de couleur à cet endroit!



Nature's Valley
On poursuite la route vers Natures's Valley. L'Afrique du Sud regorgeant de parc nationaux, en voilà un autre. Nous nous arrêtons dans une superbe auberge de jeunesse, situé sur une ferme en pleine nature, où le bio est roi. Nous en profitons pour faire une belle promenade autour de la propriété et aller voir la chute qui s'avère plutôt inexistante en cette saison sèche!


Puis nous allons dans le centre de soins des félins de la région. Vous vous rappelez qu'on avait pas vu le léopard lors de notre safari au parc Kruger? Bon c'est un peu triché, mais le voilà! Il est trop beau, j'en veux un!


On a également vus plusieurs autres gros chats, tous aussi cutes les uns que les autres, dommage qu'on ne peut pas leur faire de câlins!

On a aussi rendu visite aux guépard, qu'on peut entrer voir à l'intérieur de leur enceinte, mais il faut rester en groupe et surtout ne pas leur tourner le dos, pour ne pas se mettre en position de proie. Un gardien supplémentaire nous accompagne pour veiller sur nous le temps de sortir de la cage le dos tournée...

Wild Coast
La région de la Wild Coast c'est quoi? Des belles plages isolées, et du vent! Nous nous sommes arrêtés dans un petit patelin qui s'appelle Chintsa puis dans un autre qui s'appelle Coffee bay. En plus de regorgés de très beaux paysages, ce dernier possède son rocher percé, soit "the hole in the wall", le trou dans le mur!

Chintsa

Coffee Bay

The hole in the wall!

North Drakkensberg
De retour dans cette belle région, nous y ferons cette fois une rando d'une journée dans le parc nationale. La promenade s'appelle l'amphithéâtre.

Voilà la montagne derrière, d'où vient le nom, c'est vrai que ça ressemble à un amphithéâtre 

Une fois de plus nous sommes dans une superbe auberge de jeunesse, on est obligé de constater que les auberges de jeunesses sont dans les plus belles qu'on a eu jusqu'à présent, souvent avec un restaurant intégré, un bar, une piscine, parfois sauna, et d'un grand terrain où on peut camper! L'Afrique du Sud est vraiment un bon pays qui se fait en camping et qui permet ainsi de sauver des sous.

Pretoria
De retour à Johannesburg un jeudi soir, nous nous rendons le lendemain matin dans la capitale, Pretoria, afin d'aller à l'ambassade du Canada. Je vais récupérer mon passeport canadien (faudra que j'écrive un article là-dessus)!  Super service de l'ambassade, je récupère mon passeport sans peine (non sans m'être faite fouiller au préalable quand même, ainsi que Clément qui m'accompagnait). Nous profitons de notre passage pour visiter la ville, le parlement et les grands jardins (et le très grand Nelson Mandela), avant de retourner à Johannesburg, à peine 30 minutes de route.

Cette partie l'Afrique du Sud, de Cape Town à Johannesburg, était vraiment magnifique! Mais côté planning, on l'a un peu échappé...11 jours (mais on devrait être de retour Johannesburg le 9ième jour au soir pour aller chercher mon passeport), c'était pas assez! On avait sous-estimé le temps de route, donc on s'est senti pressé un peu partout et on a manqué de temps, et comme on avait un avion de réservé et un rendez-vous à l'ambassade qu'on ne pouvait manquer, il a fallu faire avec ses contraintes! On saura conseiller nos prochains amis qui iront!

Quand même, pour profiter de la dernière journée, (après avoir réalisé qu'on avait un pneu crevé le matin, étrange, en-tout-cas, on change le pneu) et on se rends dans un parc de lions et rhinocéros! Qu'est-ce qu'on y voit? Oui des lions (mais pas vraiment de rhino...)! On peut même les flatter, comme ils sont beaux et gentils!



Des lions en plein diner

Une lionne qui boude le diner!

Un guépard en plein diner 

L'Afrique du Sud. Une super pays à visiter, avec certes plus d'avertissement de sécurité que les précédents, mais sans aucune embûche de notre côté! On le conseille sans aucun doute. Cela achève notre périple sur le continent africain, direction Asie! Mais avant, allons faire un peu d'excès dans une ville excessive, Dubaï!


365 midis #155: Midlands Meander, Kwazulu-Natal, South Africa, le lundi 15 septembre 2014

Les Midlands Meander sont une région proche de Durban, sur la route de Johannesburg, qui offre un charmant côté rural. Le style picnic champêtre avec des belles petites collines parsemées de champs, de clôtures en bois à l'ancienne et de grands arbres. On peut y monter à cheval ou simplement marcher à sur les chemins de traverse. De notre bord (qc) / côté (fr), on en a profité pour aller admirer l'artisanat local (entre autres un superbe artisan de poterie), ainsi que pour se faire une bonne bouffe dans le restaurant d'une charmante grand-mère. C'est ce restaurant que vous pouvez admirer sur les 365 midis, une vieille grange reconvertie en salon de thé fancy.

365 midis #154: Durban, Kwazulu-Natal, South Africa, le dimanche 14 septembre 2014

Durban est une ville souvent sautée dans les itinéraires de tour d'Afrique du Sud. C'est effectivement moins grandiose que Cape Town mais c'est une ville très sympathique avec une longue plage, et des initiatives artistiques un peu partout. On a agréablement déambulé à travers la ville pendant toute la journée (en voiture il est vrai, malheureusement ça reste l'Afrique du Sud).
Sur la 365 midis du haut, le majestueux édifice colonial de l'hôtel de ville.
Sur la 365 midis du bas, le stade de la coupe du monde, que les gens appellent "le panier".

365 midis #153: Santa Lucia, Kwazulu-Natal, South Africa, le samedi 13 septembre 2014

On va vous avouer un truc concernant les animaux de la savane. Ils sont beaux en photo, mais dans la réalité ils puent! Aujourd'hui c'était croisière sur un bras de rivière remplis d'hippopotames et de crocodiles. On a pu s'approcher très près des hippos et vraiment ils puent un mélange de merde et de vase en décomposition, c'est pas ragoûtant!
Par contre, ça a peut être l'air d'un gros patapouf, mais c'est le deuxième animal le plus dangereux au monde (dans le sens de celui qui tue le plus d'êtres humains)! Oubliez les requins et les lions, car le premier est en fait... Le moustique (et toutes les maladies qu'il nous refile). Mais quand on voit les dents d'un hippopotame quand il baille comme un pacha dans l'eau, on se dit tout de suite qu'elles ont l'air bien grosses pour être inoffensives! Mais on ne se méfie pas car il est dans l'eau. En fait l'hippopotame dort dans l'eau le jour (c'est d'ailleurs un très mauvais nageur), et il sort la nuit pour manger de l'herbe. C'est là qu'il est dangereux. Si vous le surprenez par hasard, il peut prendre peur et vous charger. Dans ce cas beaucoup de gens courent, mais un hippopotame court plus vite qu'un homme, et il vous piétine! Et ça ne fait pas du bien!
Il y a régulièrement des hippos qui, en cherchant de l'herbe, se retrouvent dans la petite ville de Santa Lucia la nuit. Les habitants doivent alors se planquer chez eux et il y a une équipe d'intervention spéciale qui débarque comme des cowboys avec fusils et cartouches soporifiques pour capturer l'animal et le relâcher plus loin dans la forêt. Ça nous rappelle les villages du nord du Canada, près de la baie d'Hudson, qui ont la même chose pour les ours blancs!