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2014-06-12

L'ascension du volcan Villarica!... Et la terrible descente!

L'article sur Pucón décrit une bonne partie de l'ascension qui aura duré 5 heures pour arriver au sommet à 2847 mètres. Le voici le fameux:


Mais voici quelques impressions supplémentaires...mon expérience disons...Pendant l'ascension, sans vouloir paraître "vantarde", après 2 heures, tout va vraiment bien et c'est moins difficile que je l'avais imaginé. Je trouve même le groupe un peu lent, et les pauses plus longues que j'en aurais besoin! Sûrement que les 2 semaines de trekking en Patagonie nous ont bien préparé! Je suis en pleine forme!


On choisit de partir avec le guide plus rapide. Là ça niaise pas! On dépasse pleins de groupes. J'ai envie de faire mes propres traces dans la neiges et de ne pas être derrière le guide mais il m'avertit de le suivre derrière! ok ok... La dernière heure de montée est cependant... super épeurante (qc) / effrayante (fr)! Pour moi,  ce n'est pas le souffle qui manque, mais ma peur des hauteurs me rejoint et mon cerveau me dit: plante bien tes pieds dans la neige! Ne tombe pas! Je me dis même que je ne comprends pas qu'autant de gens sans entraînement puissent faire cette ascension... Je suis sûr que plein de gens abandonneront...


On est arrivé! Wow que c'est beau! Et bien j'avais à moitié raison, le reste de notre groupe arrive presqu'une heure plus tard, donc pour le cardio, ça va. Mais il ne manque que deux personnes, qui ont fait demi-tour. Franchement j'imaginais qu'il en aurait manqué plus!

Je vais voir le cratère, je m'approche pas trop, bien sûr ma petite peur des hauteurs ne me le permet pas, je me sens mal si je vais trop près... Clément lui est toujours rendu partout sur le bord des précipices, je me sens mal juste de le voir! Ça paraît que la montagne n'était pas dans mes activités d'enfance, mais lui oui!



J'aime bien les photos sautés si vous n'avez pas encore remarquez, merci au photographe et son bon timing! 
Et maintenant, la descente. Et bien là, Véro, la fille qui montait et dépassait tout le monde... Elle fait moins la fine! Je descends, et je sens la panique monter doucement, il faut que je me contrôle, mais je me dis quand même que c'est "crissement" (qc) / vachement (fr) à pic et jusque-là j'avais réussi à ne pas trop y penser pendant la montée, mais pour la descente impossible de ne pas trop y penser... Le vaste paysage est là pour me rappeler à quel point on est haut même si je me concentre à fond sur mes pieds! Ça me rappelle la sensation que j'avais eu la première fois que j'ai fait de l'escalade en pleine nature avec ma sœur. J'étais montée très rapidement, mais un coup en haut, impossible de regarder la vue, et même de descendre! J'ai fini par descendre mais un peu plus et le prof venait me chercher! Mais là, personne ne peut descendre pour moi, je dois le faire seule!

Clément voit que je capote un peu et essaie de m'aider... Et là le guide me voit, me regarde et me dit en anglais: "toi, viens derrière moi". Je me retourne même si je sais très bien qu'il parle à moi parce que je suis toute penchée en train de descendre à 4 pattes presque... "euh qui ça, moi?" "Oui toi, t'as pas la bonne technique pour descendre. Viens derrière moi." "Non non ça va". Mais il insiste. "Ok ok jarrive"... Je passe devant le groupe et me voilà derrière le guide. Il me remontre la technique. Ah oui ça va beaucoup mieux! Et c'est moins forçant pour les cuisses, qui commençait à être en feu! Et c'est vrai que c'est rassurant d'être derrière le guide... Ouf ça va mieux! Bon mon orgueil en a pris un coup parce que la brésilienne à côté que j'avais jugé moins sportive que moi, elle descend sans trop de problème on dirait... Mais eh, ça m'apprendra à juger! Bientôt, la luge et la glisse vont commencer... Ah ça j'en j'aurai pas de problème! Le pire est fait, maintenant c'est plus facile, amusant et c'est beaucoup moins forçant! :)




Mais après tout ça quand même, à l'arrivée, je suis tellement contente de moi! Fière de m'être contrôlée, et surtout de ne pas m'empêcher de vivre de superbes expériences à cause de mon vertige. Cette journée restera bien gravée dans ma mémoire, et je sais que je vais continuer de faire de telles ascensions, parce que j'adore les émotions fortes, et parce qu'il faut vaincre ses peurs parfois pour faire les plus belles expériences!



1 commentaire:

  1. Merci pour le récit détaillé Véro, ça m'a fait rire de te lire. Et j'aurais pas fait mieux à la descente avec ma peur des hauteurs. Je commence à peine à m'habituer aux chaises d'arbitres au volley intérieur. :-)

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