Cape Town, Le Cap de sa dénomination française, est une ville qui a immédiatement conquis notre sympathie. On sent que la ville est chill. Un beau soleil, des gens sympathiques dans la rue, le front de mer, les montagnes qui parsèment irrégulièrement la ville, dont la fameuse Table mountain, qui est effectivement plate comme une table. On a dans cette ville un sentiment à première vue que les cultures blanches, noires et orientales se côtoient dans tous les sens. Et c'est de plus en plus le cas aujourd'hui, même si le guide de notre free tour nous a remémoré les traces du passé de l'apartheid un peu partout.
C'est tout de même ici que le pays a amorcé sa renaissance quand Mandela, tout juste sorti de 27 ans de prison, a prononcé son premier discours public et a lancé le pays sur le chemin de la réconciliation.
Sur la 365 midis de gauche, Véro trône au milieu des maisons colorées de Bo-Kaap, l'ancien quartier immigrant du Cap. Une sorte de Plateau montréalais version Cape Town.
Sur la 365 midis de droite, Clément profite d'une place d'alimentation orientale (entendez indien, pakistanais...) beau, bon, pas cher comme Le Cap en a le secret.
Le Cap partage quelque chose d'historique avec le Québec. Originalement colonisé et peuplé par des néerlandais, les anglais considérait cette place stratégique pour leur chemin vers les Indes, tout comme le Saint-Laurent était stratégique pour leur conquête du continent américain. Les anglais sont donc venus la conquérir, ce qui a marqué le début du déclin des néerlandais en Afrique du Sud, aujourd'hui minorité linguistique. L'histoire aime à se répéter...
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