PdJ: et on se croit taxé chez nous? À Singapour, quand on achète un char, même une petite VW, il faut payer $100.000 de plaque pour avoir le droit de rouler pendant 10 ans!

365 midis #165: parc national Tsingy de Bemaraha, région de Menabe, Madagascar, le jeudi 25 septembre 2014

Et voilà les fameux Tsingys! De petites mais escarpées montagnes de cette pierre noire et tellement tranchante! Tsingy signifie pointe des pieds car on raconte que les premières tribus qui se sont installées dans les Tsingy devaient marcher sur la pointe des pieds tellement les pierres pouvaient leur couper les pieds! Et c'est vrai que l'ensemble du site est magique, on se croit une fourmi en train d'explorer une immense planche de fakir! Il faut passer à travers des grottes, escalader des pointes de Tsingy, traverser des ponts à la Indiana Jones, tout ça pour se retrouver au sommet afin d'admirer des milliers de petits pics noirs tout autour de soi sur des kilomètres carrés!

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365 midis #164: entre Belo sur Tsiribihina et le parc national Tsingy de Bemaraha, région de Menabe, Madagascar, le mercredi 24 septembre 2014

On fait surtout du 4x4 aujourd'hui pour rejoindre le parc des Tsingys. Une petite journée donc qui a quand même été l'occasion de croiser une bourgeoise dans la cinquantaine distribuant des stylos aux enfants autochtones pour se sentir mère Providence. Et de découvrir d'autres traversiers pour voitures (fr) / char (qc) fonctionnant à l'huile de bras! Deux gros costauds pour dériver la grosse embarcation avec de grandes perches!

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Survivre à 4 jours en bateau dans les îles Indonésiennes, de Lombok à Florès!

Lorsqu'on lit des récits de voyage, on retrouve souvent cette pensée: l'important n'est pas la destination finale mais le chemin emprunté pour s'y rendre. Quand on fait un tour du monde, on s'en rend vite compte. Les moments les plus marquants ne sont pas nécessairement ceux que l'on aurait pensé...

L'Indonésie, un pays composé de plus de 17 000 îles et environ 150 volcans! Un pays tout à fait envoûtant et exceptionnel de par sa diversité de paysages, de cultures, de religions, d'activités, de plages, et encore!

Après avoir passé une merveilleuse entrée dans l'année 2015 à admirer des feux d'artifice sur la plage d'une petite île appelé Gili Trawangan, voilà qu'on se retrouve à Lombok, l'île voisine, attendant notre départ pour une croisière de 4 jours en bateau. On dormira même sur le bateau. Le but ultime, arriver au 4ième jour au parc national Komodo, où se trouve les dragons de Komodo! Ce sont les plus gros lézards vivants sur notre planète! Le parc est classé l'une des 7 nouvelles merveilles du monde de la nature, on a bien des attentes!

Comme la plupart des autres touristes sur le bateau, on s'est fait dire un peu n'importe quoi quand on a acheté le tour. Le maximum de passagers devait être de 20 touristes plus 5 membres d'équipage. En fait, nous sommes 30 touristes. De plus, on se rend compte que le bateau est le dernier de la saison à partir. Puisque c'est la saison des pluies, les voyages en bateau seront suspendu jusqu'à mars (trop de pluie, de vent et une mer très agitée). On a aussi appris que le dernier naufrage de bateau avec le même itinéraire remonte à aout, il y a à peine 5 mois! Chance ou malchance d'être le dernier bateau à partir pour cette aventure?!

Nous voilà sur notre maison flottante pour les 4 prochains jours, ça sera pas le grand luxe! Certains ont des cabines, ayant payé un supplément, nous on dort sur le deck à l'étage, cordé les uns à côté des autres sur des petits matelas tout mince noir qui me font penser aux matelas de gymnase lors des cours d'éducation physique au primaire (Qc) / cours de sport à la petite école (Fr), quoique même ceux-là étaient plus épais! Il n'y a même pas de place pour mettre un sac-à-dos à côté de nous, il faudra dormir avec les sacs au bout des matelas, les jambres pliés ou carrément par-dessus! On est 20 à dormir comme ca, fait que y fait chaud, et mettez quelques ronfleurs là-dedans...issshhhh!

Les 2 premiers jours se passent en majorité sous la pluie, on navigue presque sans arrêt dû à la mer très agitée, et on doit même sauter des activité prévues.

Au premier repas, on se rend aussi compte que les derniers à se servir, n'ont plus rien à se servir car il n'y en a pas assez de bouffe! Il ne reste que du riz blanc, qui peut être agrémenter avec de la sauce chili (je n'aime pas manger épicé) ou de la sauce soya sucré. Mais qui diable aime la sauce soya sucrée! Même moi qui adorrrrrre le sucre je préfère la normale! L'instinct de survie commence déjà à s'installer dans le groupe...

Et ça tangue, ça tangue, les gens vont dormir faute de ne pas savoir quoi d'autre faire pour que le mal de mer passe ou on cherche l'endroit avec le plus d'air possible pour prendre de grands respires! Voyant nos compatriotes presque tous malade, on commence à prendre soins les uns des autres, car après tout, on est tout dans le même bateau...!

La deuxième journée, on fera un petit arrêt pour faire de l'apnée et enfin aller un peu sur la terre. Ah quelle délivrance! Les pieds sur la terre où ça ne tangue pas! Trop court, il faut remonter sur le bateau, pour un 19 heures de naviguation sans arrêt! Pour ceux qui sont encore capable d'endurer les secousses du bateau, on discute, on rit, et on observe au loin le ciel noir qui se trouve droit devant nous et vers lequel on se dirige. Rien de trop rassurant... A l'heure de dormir, on se réveille plusieurs fois par nuit, dû aux ronflements, à la chaleur et aux vagues intenses qui nous font rouler de gauche à droite sur nos voisins.

Vers 2h du matin, j'entends mon voisin qui se lève à moitié de son petit matelas et émet un genre de "Beuuuuuuuuuh" sonore. Je ne suis pas certaine s'il a vraiment vomi ou s'il a juste fait le son mais je laisse son ami prendre soin de lui et je me lève pour prendre un peu d'air. Je m'assieds sur le p'tit banc près du devant du bateau et m'aggripe, parce que ça bouge en maudit (qc) / à fond (fr). À droite, à gauche... 

Et là, la plus grosse vague qui pouvait arriver arriva, le bateau tangue tellement sur la gauche que je me sens soulevée et devenir à la verticale et j'ai l'impression que le bateau va flipper complèment, je m'aggripe et j'entends même le moteur sortir de l'eau! Et comme si c'était pas assez d'émotion, je vois un rat sortir du fond du bateau, se diriger sous mes pieds, (que je lève immédiatement), pendant que la bestiole file tout au devant du bateau. Puis encore une seconde énorme vague qui fait tanguer le bateau dangeureusement vers la droite puis vers la gauche et 3 membres de l'équipage devant moi qui essaie de tuer le rat en donnant des coups un peu partout. Scène irréel! Tout le monde est bien aux aguets en cas qu'une baignade serait imposée ce soir-là...

Puis, comme la tempête est venue, elle repart, la mer se calme. C'est le temps de terminer la nuit...

Le lendemain, un super levé de soleil nous attend, la mer est calme et translucide. L'équipage pose l'ancre dans une baie, nous avons tous mérité cette journée de répit où le calme et le soleil sont de la partie. Nous ferons 4 sorties en apnée cette journée-là, des sorties magnifiques pour observer des coraux et des poissons de toutes les couleurs possibles, des tortues, des requins (oui oui les requins végétariens qui ne s'attaquent "supposément" pas aux humains). Mais le moment le plus magique fut lorsque nous avons tous sauté à l'eau pendant que le bateau avançait lentement, et que nous nous sommes retrouvé à nager au-dessus de raies manta géantes de 3 à 5 mètres! Wow, difficile de décrire ce sentiment de nager au-dessus de ces énormes raies si volumineuses mais si gracieuses dans leur façon de nager doucement en élevant leur "ailes" harmonieusement de chaque côté.

Nous nous somme également arrêté sur une place magnifique de sable blanc et rose, où l'eau azur était transparente, et où à partir de la plage il suffisait de nager littéralement 2 minutes pour se retrouver dans une barrière de corail, avec les tortues, les étoiles de mers bleus et les nombreux poissons colorés! Malheureusement, sans caméra qui va sous l'eau, et avec la batterie de la caméra qui était morte, il y a peu de photo à partager, ces images resteront bien gravé dans nos têtes...

La nuit qui suit est plus tranquille car le bateau est ancré et la mer est calme. Pour cette dernière soirée, c'est disco time! Une petit boule disco, de la musique bien forte avec un bon haut-parleur que l'équipage nous avait dissimulé jusque-là, c'est le party sur le bateau! Qui aurait crû qu'on se retrouverait en party disco sur notre bateau suite à une nuit des plus mouvementée!

Dernière journée où nous arrivons au fameux parc Komodo pour voir les dragons de Komodo. Ces gros reptiles sont bien impressionnants! Alors oui, on est arrivé à notre destination finale, notre but étant de prime abord de voir les dragons de Komodo. Mais au final, ce voyage ne concernait pas tant ces gros reptiles que de passer ces 4 jours à vivre en communauté ensemble, à tester nos limites, à sortir de notre zone de confort, et à prendre soin les uns des autres.

Considérant toutes les émotions que nous avons partager ensemble, de l'instinct de survie à l'émerveillement, à tenter de tous pouvoir manger à notre faim malgré un manque flagrant de nourriture, nous avons haït ce bateau autant que nous l'avons aimé. Ces 4 jours ont créé une proximité immense entre certains d'entres nous, comme si nous nous connaissions depuis des années. Ne pouvant plus se quitter, on se retrouve dans le même hotel à la sortie du bateau, pour passer une dernière soirée ensemble, sur la terre ferme, pouvant discuter et faire étalage de tout ce que nous avons partagé ensemble en si peu de temps. Prendre ce dernier bateau de la saison à partir? C'était définitivement une chance.

365 midis #163: Rivière Tsiribihina, région de Menabe, Madagascar, le mardi 23 septembre 2014

Notre voyage en pirogue prend fin dans le courant de l'après-midi. Clément aide à décharger les embarcations à la mode malgache comme le montre la 365 midis de droite!

C'est désormais en 4x4 que nous poursuivrons notre route. Sur la 365 midis de gauche, Véro vous montre à quoi ressemble les traversiers à Madagascar! D'habitude Véro aime les traversiers, ça lui rappelle Les Escoumins! Mais ici, ça lui paraissait broche à foin (qc) / bric-à-brac (fr)! Deux grosses barques en travers desquelles ont a plus ou moins bien fixé des planches de bois plus ou moins bien solides... Les voitures montent en empruntant deux grosses tracks d'acier à moitié tordues! Pour manœuvrer tout ça: deux moteurs de barque Suzuki conduit indépendamment par deux "pilotes" qui doivent se synchroniser du regard! Ou par cris quand ils ne sont pas d'accord!

À la fin, ça marche... Mais mettons que ça ne rencontre pas toujours les normes canadiennes de sécurité auxquelles on est habitué!...

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365 midis #162: Rivière Tsiribihina, région de Menabe, Madagascar, le lundi 22 septembre 2014

Nous continuons de couler de douces heures en descendant la Tsiribihina. La Tsiribihina est une importante source de vie pour tous les villages qui la bordent! À la fois transport, commerce, pêche, salle de bain, machine à laver et eau potable (eux y résistent mais pas les vasas! Croyez-moi d'expérience!).

À chaque arrêt, les enfants nous accueillent avec des cris de joie! Les 3 petites filles sur la 365 midis de gauche nous ont fait tout un tas de poses de défilé de mode directement sortie de magazine juste pour avoir le plaisir de pouvoir s'admirer sur l'écran de l'appareil photo (fr) / du kodak (qc)!

Sur la 365 midis de droite, Clément vous montre l'endroit où on va bivouaquer ce soir-là! Finalement on se sent un peu au Canada, sauf que du canot-camping s'appelle du pirogue-bivouac!

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365 midis #161: Rivière Tsiribihina, région de Menabe, Madagascar, le dimanche 21 septembre 2014

Nous entamons ce matin trois jours de descente de la rivière Tsiribihina. Ceci va nous mener jusqu'au bord de la mer, d'où nous partirons explorer les tsingys et l'allée des baobabs! Alors que nous embarquons tôt le matin, nous découvrons deux aspects de ce périple qui vont devenir typiques!

Tout d'abord: les pirogues! (Voir la 365 midis de gauche) De longs bateaux d'une dizaine de mètres de long creusés dans un seul tronc de bois! On doute un peu de l'équilibre au début mais en fait c'est simplement et efficacement conçu!

Et ensuite: les enfants! Les enfants de Madagascar adorent voir arriver les "vasas" (les "blancs" en malgache). Ils savent qu'ils vont pouvoir jouer, découvrir plein d'objets bizarres (genre un coussin de voyage, des jumelles, un iPhone...) et surtout se faire photographier! Personne n'a de caméra (qc) / appareil photo (fr) avec écran LCD au village!... Les vasas sont la grosse opportunité de pouvoir se voir en photo pour eux.

On a aussi eu un gros coup de chance le midi. Dans notre pause picnic, on est tombé sur un lémure perché dans un arbre à côté de notre cabane (365 midis de droite). Un de ses gros lémure qui coure en sautant de côté! Voir leur gros yeux ronds et leur fourrure couleur feu, on a tellement envie de les prendre dans nos bras!

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365 midis #160: entre Antsirabe et Isalo, province d'Antananarivo, Madagascar, le samedi 20 septembre 2014

Journée majoritairement de courses (fr) / magasinage (qc) et de transport, nous nous rendons à Isalo en van. Ici sur les "routes nationales", on avance à en moyenne 50km/h max à cause des nids de poule (qc) / trous dans la route (fr), des vraies poules sur la route, des charrettes à zébu sur la route, des gens assis sur le bord de la route, des gens qui marchent sur la route, des vaches en travers de la route, des chiens au milieu de la route. Un très bon endroit pour pratiquer ses compétences de Rally!

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